Bourse Entreprise

Considérations d’un observateur averti sur la RO.

Une faute avouée est à moitié pardonnée, dit la sagesse populaire. Je dois donc admettre ici que j’ai longtemps sous-estimé le rôle de l’or sur les marchés financiers et dans les économies.

Certes, en bon historien que je suis, dès que je voyais nos banques centrales faire quoi que ce soit, je recommandais aux lecteurs de remplacer leurs obligations dans nos monnaies par de l’or et des obligations chinoises dans leurs portefeuilles, mais ce n’était que le réflexe d’un vieil historien. boursicoteur.

En fait, je n’avais jamais pensé au rôle souterrain quel rôle l’or a-t-il joué dans nos systèmes économiques ?

Et ce rôle est immense.

Depuis cinq ou six ans, avec Didier Darcet et grâce aux outils informatiques que Didier et son équipe ont développés, nous avons pu travailler intelligemment sur « A quoi sert l’or » et les conclusions auxquelles nous arrivons sont tout simplement étonnantes.

Le but de cet article est d’en montrer quelques-uns, dont voici le premier.

Le professeur Shiller a remporté le prix Nobel d’économie pour avoir calculé les bénéfices et les dividendes de l’indice S&P 500, remontant à 1880.

Et cela lui a pris des années.

Il aurait pu s’épargner beaucoup de travail en prenant simplement le ratio S&P 500 par rapport à l’or, car le Shiller PE et l’or se suivent comme des frères.

Ce qui fait que l’or est un très bon outil pour mesurer la DURÉE de la bourse… Plus la durée est longue, plus le marché est risqué.

Aujourd’hui, le marché a une durée à peu près égale à celle qui prévalait en 1929, en 1970 ou en 2007, ce qui doit inciter à une certaine prudence…

Venons-en à la deuxième relation qui est encore plus étonnante et dont voici le graphique.

Depuis 1918, le dividende médian (ligne pointillée jaune) permet d’acheter 1 gramme d’or.

Il s’en écarte parfois lorsque le marché est cher ou bon marché, mais il y revient toujours, ce qui est étonnant. et ne peut pas être le fruit du hasard.

La question est : pourquoi ? Voici ma réponse, dont je suis loin d’être sûr et suis donc tout à fait disposé à en accepter une autre.

Un kilo d’or vaut 65 000 dollars.

Imaginons qu’un rentier de 70 ans ait accumulé dix kilos d’or pour sa retraite, et qu’il espère vivre jusqu’à cent ans. S’il vend chaque année un trentième de 6,5 millions de dollars, cela lui donnera 216 660 dollars de revenus par an, indexés sur l’or, à condition qu’il vende 1/30ème de son or chaque année.

La Bourse lui propose donc la transaction suivante.

Vous transformez votre or en actions du S&P 500, et, si le rendement boursier est de 3,33% par an au moment de votre achat, vous recevez en dividendes l’équivalent monétaire de ce que vous auriez reçu si vous aviez vendu 1/30 de votre or.

La quasi-garantie de verser l’équivalent d’un gramme d’or par an en dividendes et de permettre au rentier de retrouver son capital trente ans plus tard est le prix que le capitalisme est prêt à payer pour avoir accès au capital du rentier et transformer ce capital improductif en capital productif.

Le plus drôle c’est que ça marche très bien, alors que personne n’en est au courant.

Aujourd’hui, nous sommes à 0,92 g/or pour les dividendes, et la moyenne mobile semble indiquer que le pouvoir d’achat de l’or en dividendes va augmenter dans les années à venir. C’est une façon très compliquée de dire que les actions sont chères par rapport à l’or et qu’il n’y a pas d’urgence à transformer votre or en actions.

La question suivante est donc de savoir quel indicateur dois-je suivre pour savoir quand passer de l’un à l’autre.

Une fois de plus, l’or nous donne la réponse :

Le S&P 500 est trop proche de sa moyenne mobile pour que je me sente à l’aise. Donc attendre et voir ce qui se passe me semble raisonnable. Pour ceux qui n’ont pas d’actions j’achèterais, sans aucun enthousiasme, 20% d’actions en première position

Et nous arrivons à la dernière question : jusqu’où l’or peut-il augmenter ?

Voici une réponse…

  • La valeur de l’or est immémoriale et constante.
  • Les valeurs créées par le PIB sont temporaires, éphémères, mais croissantes.
  • Arbitrage de l’or contre le PIB. il s’agit de vendre la sécurité et d’acheter la croissance.

Cela ne devrait être fait que lorsque la croissance est sous-évaluée et la sécurité surévaluée.

Aujourd’hui, la croissance n’est plus sous-évaluée, la sécurité est toujours sous-évaluée, et la tendance (position par rapport à la moyenne mobile) favorise l’or…

Si le ratio revient à sa médiane, l’or fera 16 % mieux que le marché actions, et si le ratio revient à la borne supérieure, la surperformance sera de plus de 70 %.

Conclusion

La conclusion générale est simple : gérer un portefeuille aujourd’hui sans introduire l’or est une FOLIE

Quant à la conclusion d’investissement, elle est encore plus simple : pour ceux qui ont des actifs financiers dans leur portefeuille et qui n’ont pas pu acheter d’obligations chinoises ou de yens, avoir au moins 25% en or. est une nécessité absolue.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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