Un week-end au firmament. Le week-end sera marqué par une nouvelle nuit d’étoiles, qui donnera notamment à voir l’essaim d’étoiles filantes des Perséides. Voici quelques conseils pour en profiter au mieux.
Déjà, les citadins vont devoir se déplacer. « Il faut s’éloigner de la pollution lumineuse », prévient Thierry Legault, astrophotographe et auteur de Les secrets de l’astrophotographie. Les Perséides sont visibles à l’œil nu, mais pas sous un lampadaire. » Il n’est pas forcément nécessaire de parcourir des kilomètres en campagne : la forêt ou la plage du coin permettent déjà de s’isoler un peu.
Même si les Perséides tirent leur nom de la constellation de Persée, « on peut regarder n’importe où dans le ciel, il n’y a pas de direction privilégiée », assure le photographe. Alignement des planètes, si l’on veut : le ciel devrait être dégagé ce week-end, et la lumière lunaire suffisamment faible pour bien voir les étoiles. Il suffit d’un peu de persévérance et de ne pas se décourager.
Prendre des photos en mode manuel
Pour passer à l’étape suivante et prendre des photos, Thierry Legault a aussi quelques conseils. « C’est le même principe, il faut s’éloigner de la pollution lumineuse, avoir un appareil photo qui permet de prendre un temps de pose long, et un objectif grand angle, en tout cas le plus large possible, pour capter une grande région du ciel », énumère-t-il.
Il est recommandé de poser son appareil photo pendant le temps de pose. « Un trépied, c’est mieux, car même sobre, pendant trente secondes, on bouge ! », plaisante Thierry Legault. Si vous n’avez pas de trépied, un capot de voiture peut suffire. Technique DIY : un sac de riz peut servir à caler l’objectif de votre appareil photo dans différentes positions. Mieux vaut aussi tout régler manuellement, car les modes automatiques ont beaucoup plus de mal la nuit. De même, les options plus limitées des smartphones sont moins adaptées à l’astrophotographie.
Pour Saturne, sortez le télescope
Les nuits de ce week-end seront aussi propices à l’observation de plusieurs planètes. « Saturne se lève vers minuit, au sud-est, explique Thierry Legault. À l’œil nu, ce n’est pas spectaculaire. Pour voir les anneaux, il faut absolument un télescope. » Même chose pour Jupiter et Mars, qui se lèveront vers 2 h du matin dans le ciel oriental. À cette période de l’année, on ne verra toutefois pas passer l’ISS. On ne verra pas non plus tout.
