Nouvelles locales

Connaissez-vous le « flamping », cette nouvelle façon de camper développée par les pilotes américains ?



Se réveiller en pleine nature, respirer l’air frais, sentir la rosée sous ses pieds ou écouter le doux chant des oiseaux… Pour de nombreux vacanciers, le camping est synonyme de déconnexion et de retour à la terre. Mais aux odeurs de fleurs et d’arbres, certains campeurs, révèle le Wall Street Journal, préfèrent l’odeur du kérosène.

Du moins ceux qui possèdent un petit avion privé. Après le glamping, voici le flamping, une nouvelle tendance qui se développe aux Etats-Unis et qui consiste à combiner escapades en avion et camping. Le principe est simple : les « flamers » voyagent avec leur avion personnel puis, après l’atterrissage, plantent leur tente sous les ailes de l’appareil.

Dormir sous les ailes de votre avion

Les amateurs de Flamping se retrouvent au Sun’n Fun Aerospace Expo de Lakeland, en Floride. Ou bien, chaque été, à l’aéroport régional de Wittman, dans le Wisconsin, où se tient le Oshkosh Air Show (organisé par l’Experimental Aircraft Association). Une sorte de grand Woodstock de l’aviation en plein air, auquel participent des dizaines de milliers de passionnés. La prochaine édition aura lieu du 21 au 25 juillet 2025.

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Sur place, ces étranges campeurs, explique le Wall Street Journal, aménagent un décor étonnant : leurs avions s’alignent sur des pelouses qui s’étendent à perte de vue. Des vêtements et des serviettes mouillés flottent au vent, suspendus aux hélices.

« Partir en camping avec son avion n’a pas le même effet que partir en camping avec sa voiture. »justifie Roger Roberts, cardiologue qui a participé à l’aventure cet été. Peut-être pas non plus la même facture de carburant, ni la même empreinte carbone.

Sur les pelouses de l’aéroport de Wittman, cet étrange camping impose une règle inhabituelle à ses occupants. Chaque matin, les campeurs sont réveillés à 7h par une chanson diffusée sur les haut-parleurs du site. Des règles de sécurité strictes s’appliquent à l’organisation des repas. Les feux de camp sont interdits, en raison de la proximité des avions et de leur kérosène. Quant à l’utilisation des réchauds, elle n’est autorisée qu’à une distance minimale de 3 mètres de tout avion.

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Un Woodstock de l’aviation

Les avions sont stationnés très près les uns des autres : l’intimité n’est pas vraiment au rendez-vous, ce qui semble être accepté sans rechigner par les participants, venus avant tout pour l’ambiance. Peter Heaton et ses amis sont de ceux-là : ces Américains se sont rencontrés lors d’une précédente édition de l’événement et coordonnent désormais leurs arrivées afin de garer leurs avions côte à côte.

Les voyages sont également planifiés différemment : les campeurs expliquent qu’ils doivent préparer leurs bagages de manière à ne pas surcharger leur appareil.

L’arrivée par les airs, enfin, constitue un moment fort de l’événement. Ce qui n’est possible que grâce à l’organisation et à l’efficacité des contrôleurs aériens, célèbres autant pour leurs tenues rose vif que pour leur capacité à coordonner et à disposer des centaines d’avions en file indienne. Tout cela, sous les yeux étonnés (ou critiques) des spectateurs, qui passent leur journée à scruter et évaluer les atterrissages.

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De nombreuses pistes d’atterrissage à restaurer

Au-delà de ces événements thématiques, le fait de partir en voyage avec son avion, analyse le Wall Street Journal, est attrayant car il procure aux pilotes un sentiment de liberté. Et cela leur permet d’atteindre des destinations éloignées, difficilement accessibles aux automobilistes ou aux randonneurs.

La Recreational Aviation Foundation, une organisation dédiée à la préservation, à l’amélioration et à la création de pistes d’atterrissage dans l’arrière-pays américain, s’est donné pour mission de réhabiliter de nombreuses pistes d’atterrissage dans la nature et d’en construire de nouvelles.

« C’est formidable de pouvoir aller dans des endroits où d’autres ne peuvent pas forcément aller. »résume Mia Lawson-Wedekemper, avocate issue d’une famille de pilotes. Cette passionnée d’aviation fait partie d’un groupe qui organise un événement « flaming » à la rentrée scolaire sur un petit aérodrome privé de Brighton, dans le Michigan.

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Des activités sont prévues pour les participants, dont un largage de « bombes de farine ». Chaque pilote devra larguer des sacs de farine sur une cible peinte sur la piste depuis un avion situé à 30 mètres du sol…



GrP1

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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