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conducteur condamné à 12 ans de prison pour le décès d’un policier en 2020

Malgré des cales placées cette nuit-là sous ses roues par les pompiers qui n’ont pas réussi à le réveiller, l’accusé a brusquement accéléré après un bref échange avec les secours, emmenant avec lui le policier, qui est entré partiellement dans l’habitacle pour couper le contact.

Après plus de 200 mètres d’embardée, avec une pointe à plus de 70 km/h, la voiture a heurté violemment un muret, projetant le brigadier Eric Monroy, 43 ans, décédé sur le coup.

La cour d’assises de la Sarthe a condamné ce mercredi à 12 ans de prison un automobiliste qui avait tué un policier venu lui porter secours alors qu’il s’endormait, ivre, à un feu rouge en août 2020 au Mans.

Violences « volontaires »

Jugé depuis lundi pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de provoquer la mort sur personne dépositaire de l’autorité publique », Charlie Fajole, 29 ans, risque une peine maximale de 20 ans de prison.

« Je ne demande pas pardon mais je m’excuse auprès de sa famille et de ses collègues », a déclaré l’accusé, avant que le jury ne se retire.

Le procureur général avait requis 15 ans de prison contre lui.

Comme elle, la cour d’assises a estimé que ces violences étaient bien volontaires – et non le résultat d’un simple accident – ​​et qu’il avait « conscience de faire l’objet d’un contrôle policier ».

Déjà condamné pour refus d’obtempérer

« C’est délibérément que Charlie Fajole remet le contact » puis « accélère jusqu’à la capacité maximale de son véhicule », a souligné la procureure générale, Florence Leroux-Ghristi.

Pire, il a fait ce choix « parce qu’Eric Monroy était policier », affirme le magistrat, rappelant la condamnation passée de Charlie Fajole pour outrage et rébellion en 2018, ainsi qu’une autre pour conduite en état d’ébriété et refus d’obtempérer en 2015.

Entre-temps, il a été condamné en 2022 pour trafic de drogue, qu’il dit utiliser « pour éviter de faire des cauchemars ».

Pour la défense, Maître Jean de Bary a continué d’argumenter, comme il l’a fait tout au long de la procédure, que son client avait eu « une réaction instinctive de fuite » à son réveil. Il s’agit donc à ses yeux d’un « homicide involontaire », un délit moins sévèrement puni.

Lorsque les pompiers et les secours parviennent à réveiller Charlie Fajole, « il est déboussolé, il est ailleurs (…) il ne sait pas ce qui se passe », assure l’avocat.

Dans la matinée, les avocats des nombreuses parties civiles avaient tous réfuté l’idée selon laquelle cette affaire était un simple accident de la route à caractère fortuit.


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Cammile Bussière

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