Pourquoi vendre le Paris FC et comment avez-vous choisi les nouveaux actionnaires ?
J’ai toujours dit ça quand on aborde la Ligue 1 (le PFC est premier de Ligue 2 après 8 journées, ndlr), l’objectif serait alors de rester durablement dans l’élite. Et là, le championnat est divisé en deux camps : ceux qui ne veulent pas descendre et ceux qui jouent pour l’Europe. On serait donc en concurrence avec Monaco appartenant à un milliardaire russe, le PSG appartenant au Qatar, Marseille appartenant à un Américain qui a investi des centaines de millions d’euros, Rennes appartenant à la famille Pinault. (le groupe Kering qui possède Gucci, Yves Saint-Laurent, Balenciaga…, ndlr). Il faut donc rechercher des puissances économiques significatives et je voulais qu’elles soient françaises ou européennes, au minimum. Contrairement aux Allemands, je trouve que nos grands industriels n’investissent pas assez dans le football. J’ai eu la chance de recevoir le dossier de la famille Arnault (LE Groupe LVMH qui possède Dior, Givenchy, Louis Vuitton, Guerlain, Dom Pérignon…, ndlr), associé au groupe Red Bull, en plus : c’est la solution parfaite… La meilleure, en tout cas, et de loin !