Après la Belgique, place à l’imprévisible Hongrie : le pays de Viktor Orban prend lundi les commandes du Conseil de l’Union européenne pour six mois et a promis. Dépassements antidémocratiques et liens avec le Kremlin malgré l’offensive russe en Ukraine : la présidence hongroise suscite le malaise au sein du Parlement européen et dans plusieurs Etats membres, au moment où la France inquiète également, l’extrême droite arrivant en tête au premier tour des élections législatives dimanche.
A Budapest, le gouvernement se veut rassurant, se disant prêt à assumer « les obligations et responsabilités » de sa mission qui court jusqu’en décembre. « Nous agirons en tant que médiateur impartial, en totale loyauté avec tous les États membres », a déclaré le ministre hongrois des Affaires européennes Janos Boka.
La Russie affirme ce lundi matin avoir détruit 36 drones ukrainiens dans la nuit dans les régions occidentales frontalières de l’Ukraine. « Les systèmes de défense aérienne en opération ont détruit et éliminé 18 drones au-dessus de la région de Briansk, neuf drones ont été détruits dans la région de Koursk et neuf drones au-dessus de la région de Belgorod », a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram, sans faire état de dégâts ni de blessés.
Bonjour à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 minutes se mobilise pour vous donner toutes les informations sur le conflit. Ce lundi, une présidence tournante inquiète les alliés de Kiev. Conciliante avec Vladimir Poutine, la Hongrie de Viktor Orban prend la tête du Conseil de l’Union européenne pour six mois le 1er juillet. Cette situation suscite les craintes de plusieurs États membres alors qu’en France l’extrême droite, réputée également plus favorable au Kremlin, est arrivée en tête dès le premier tour des législatives.