Depuis plusieurs jours, le stade Dillon vit au rythme du « Mwaka Boss ». Certains comptent les heures restantes et d’autres préparent encore leurs tenues. Un seul mot d’ordre. Pouvoir participer à cette grande fête orchestrée en ce jour tant attendu. Une fête vécue par plus de 23 400 personnes au sein du stade Pierre Aliker.
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Les équipes et l’équipe de production démarrent la journée avec un show DJ avec Estelle, Irie Crew et Andy 4000 qui ont souhaité enflammer la foule. Dès 16h, la performance est lancée, entre l’occupation de la scène et la pyrotechnie.
Aucun espace du stade n’a été laissé nu, avec ces lumières, ces enceintes ; dans des endroits qui permettaient un calibrage presque parfait de l’équilibre sonore. Trois heures de concert, qui ont commencé en fanfare, suivies d’une entrée en matière afin de « allumer le feu »pourrait-on dire. L’artiste a choisi de réunir et de célébrer la musique caribéenne aux côtés des artistes présents pour offrir au public un spectacle mémorable.
Nous avons tout fait pour toi. Nous sommes ensemble pour profiter et partager ce moment. Mada, merci !
Quelques chanteurs et célébrités ont fait le déplacement. On a pu retrouver : Lieutenant, Satori, Gifta, Kima, Thierry Henry, Maureen, Saël, Pleen Pyroman, Mc Janik, Mc Miguel, Lord Kossity, Jocelyne Béroard. Chacune des personnalités est intégrée au concert au-delà de leur simple présence. Chaque participation est un tableau millimétré et animé visuellement sur les écrans.
« Vous voyez les anciens, les « Fondations » de la Martinique. Il faut vous remercier et vous respecter ! » Kalash dit, en s’adressant à ses collègues.
Un spectacle démontrant une réelle maîtrise de la mise en scène, comme la production l’avait souhaité. L’attaché de presse de Kalash nous fait part de sa satisfaction et du succès souhaité auprès des partenaires et prestataires locaux.
Nous sommes très satisfaits du système de billetterie, des navettes et des bus qui, on le rappelle, étaient entièrement gratuits pour les détenteurs de billets. De la mobilisation des équipes de secours, des agents et des services civils. Mais aussi sur la fluidité de l’événement et le point d’honneur que nous avons mis pour que les aspects sonores et visuels soient agréables et accessibles à tous. Vous savez, ce qui s’est passé aujourd’hui n’est pas courant, même les événements sur lesquels je travaille en métropole. C’était déjà légendaire par la billetterie qui affichait complet en quelques instants, comme l’entêtement de Kalash et de l’équipe à partager la même vision de réalisation. Et le résultat est là.
Avec son orchestre et DJ Killerz, Kalash offre une véritable communion à son public avec des chansons comme Free Me, Doliprane, Mama, Tombolo et Lélé qui font pleurer Kalash devant les cris de la foule, partageant son émotion. Une véritable fête de famille avec ses proches qui le rejoignent sur scène.
On retrouve des spectateurs complètement conquis, ayant fait le déplacement, parfois de loin. On retrouve Anthony qui nous explique à quel point ce concert était attendu.
Vous savez, il y a très peu d’artistes qui font vivre ces émotions, et je pense que dans l’époque où nous vivons, c’est bien d’avoir quelqu’un qui met en valeur la Martinique, mais surtout un artiste qui essaie d’apporter, à sa manière, sa contribution à la culture martiniquaise. Je ne pense pas que même Michael Jackson ait jamais fait ce que Kalash a fait aujourd’hui.
C’est aussi l’occasion de partager et de sensibiliser collectivement en alertant tout en divertissant :
Mada, vous qui avez l’amour dans le cœur : criez AMOUR ! Prenons soin de nous, prenons soin de vous. Vous ne savez pas quels sont les problèmes des gens, chacun ici combat un démon personnel. Soyons attentifs aux autres pour mieux vivre ensemble.
Livre de Kalash avant de chanter « Tombolo ».
Un pari réussi pour les organisateurs et l’artiste qui avait déjà été marqué par la vente de la totalité de la billetterie en moins de trente minutes. Dès les premières notes, tout le stade résonne « Mada » sous les lance-flammes et les feux d’artifice clôturent cette grande cérémonie.
Aujourd’hui, on peut aisément dire que Kalash et son équipe ont marqué l’histoire des concerts en Martinique et celle des milliers de personnes présentes ce mercredi. Le temps semblait s’être arrêté au stade. Les esprits sont gravés par cette démonstration d’un véritable artiste. Le stade a tremblé sous les acclamations et la foule s’est déchaînée.
Depuis la fin de l’émission, les réseaux s’affolent et deviennent le dernier écran montrant que la promesse a été plus que tenue entre Kalash et ses fans. « Kalash, vraiment le nouveau président » ou encore « Kalash, merci d’avoir prouvé qu’il est possible de respecter son public et que l’organisation est au top ! » ; « Certains événements et festivals devraient prendre exemple sur ce que Kalash et son équipe nous ont proposé ».
Du côté des élus, on s’accorde à dire que la manifestation s’est parfaitement déroulée, sans excès et surtout de manière naturelle qui appelle à répéter l’opération.
Serge Letchimy, le président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de la Martinique, s’est exprimé sur les réseaux sociaux.
Il n’y avait aucun excès, aucune violence, juste une énergie positive, une force collective qui illuminait la nuit.
« Sur les réseaux sociaux, tout le monde félicite le « Mwaka Boss », l’organisation ainsi que les artistes présents et demande quand est la prochaine réunion ?
