Il existe une différence de philosophie entre les deux machines et leur design en est peut-être l’une des meilleures illustrations. Ainsi, les deux claviers ne pourraient pas être plus différents l’un de l’autre. Celui du XPS 13, condensé et plein, occupe toute la surface horizontale offerte par le châssis et ne présente aucun interstice entre les touches, nécessitant ainsi un temps d’adaptation pour assimiler cette disposition unique sur le marché. Le Surface 7 est plus conservateur, certes, mais aussi beaucoup plus accessible, en plus de proposer une expérience de frappe agréable. Le même constat s’applique au pavé tactile, complètement caché sur le XPS 13 et parfois difficile à identifier, alors que le Surface 7 Laptop opte pour la sécurité.
Le Dell XPS 13 privilégie les lignes en retrait, tout comme sa connectique. Avec ses deux ports USB-C (Thunderbolt), Dell fournit le service minimum trop courant sur le marché des ultraportables. Une barre basse forcément facile à franchir pour le Surface Laptop 7. Avec un port USB-A et un lecteur micro-SD supplémentaires, la machine de Microsoft offre une bien meilleure proposition pour ceux qui n’aiment pas s’encombrer d’un dock USB.
Microsoft garde également l’avantage sur le bruit avec un Surface Laptop 7 qui « crache » 35,7 dB(A) quand le XPS 13 pousse 10 de plus, selon les mesures de notre benchmark. Ce silence a néanmoins un coût puisqu’en parallèle le Surface 7 dégage beaucoup plus de chaleur au centre de son clavier. Rappelons que nos mesures sont réalisées à partir d’un encodage vidéo 4K, particulièrement intense sur le processeur, et que les deux machines restent silencieuses en utilisation bureautique.
Une chose est sûre : qu’on l’aime ou qu’on le déteste, le design du Dell XPS 13 ne laisse pas indifférent et sait attirer l’attention. Peut-être moins audacieux dans sa construction, le Microsoft Surface Laptop 7 remporte néanmoins cette manche grâce à la qualité de son clavier et de son pavé tactile, mais aussi une connectique bien plus complète.