Victime d’une attaque au couteau vendredi, Azali Assoumani, 65 ans, n’a fait aucune apparition publique depuis son agression. Il devrait reprendre ses activités ce mardi. Son agresseur de 24 ans, décédé dans des circonstances mystérieuses, a été enterré à Salimani. Des membres de sa famille ont été brièvement interpellés par la gendarmerie.
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Les spéculations vont bon train sur l’état de santé du chef de l’Etat comorien. Cinq jours après l’attaque au couteau dont il a été victime, il n’a pas fait d’apparition publique. Les Comoriens s’attendaient à le voir dimanche au Maoulid d’Etat, comme l’avait annoncé samedi son gouvernement. Il n’est finalement pas venu.
C’est la première fois qu’il manque cet événement qui réunit l’ensemble du gouvernement, l’armée et des dignitaires. Ce qui laisse penser que ses blessures ne sont pas superficielles. Contrairement à ce qu’affirme la présidence. Le secrétaire général adjoint du gouvernement, Mahamoud Salim Hafi, assure qu’Azali Assoumani reprendra ses activités ce mardi.
Pas d’autopsie pour l’agresseur du président
Quant à l’assaillant présumé, Ahmed Abdou Fanou, il a été enterré très rapidement samedi. Dès que le corps a été remis à la famille. Ses obsèques ont rassemblé du monde.
Aucune autopsie n’a été pratiquée alors que le parquet de la République de Moroni a indiqué avoir ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances de sa mort. Le frère mineur de l’agresseur présumé et leur père ont été arrêtés dimanche, puis relâchés quelques heures plus tard. Les raisons de cette arrestation n’ont pas été communiquées.
