L’ombre de Vladimir Poutine s’étend sur toute l’Europe de l’Est. Pendant 39 secondes, dimanche 24 mars, un missile de croisière tiré depuis la Russie a pénétré dans l’espace aérien polonais, selon Varsovie. L’OTAN a réagi très rapidement… avec des mots. Son secrétaire général, Jens Stoltenberg, s’est entretenu avec le ministre polonais des Affaires étrangères et les États-Unis ont réitéré leur « engagement » envers l’alliance « et la sécurité » de ses membres.
Il est difficile de faire davantage face aux provocations russes. Même si les menaces s’intensifient, « nous restons en dessous du niveau qui pourrait conduire à une réaction de l’Otan, et Moscou le sait », analyse Amélie Zima, docteur en sciences politiques et auteur de « L’Otan » dans la collection « Que dois-je faire ? savoir? » (Bouffée).