toiUne nouvelle compréhension de nos mémoires émerge grâce à l’étude des astrocytes, cellules en forme d’étoile présentes dans le cerveau. Longtemps considérées comme des supports nourrissants, ces cellules gardent – comme les neurones – les traces physiques et chimiques des événements passés.
Des chercheurs américains viennent de montrer que l’inactivation de certains astrocytes bloque la formation de souvenirs associés à la peur.
En laboratoire, les neuroscientifiques ont d’abord conditionné des rongeurs à geler lorsqu’ils étaient soumis à des situations spécifiques qui les effrayaient. Les astrocytes activés au moment de cet apprentissage ont été identifiés.
Puis en situation neutre, les chercheurs ont réactivé ces cellules, ce qui a provoqué le réflexe de peur chez les rongeurs conditionnés.
Une nouvelle perspective
A l’inverse, leur étude montre que si ces astrocytes sont inactivés lors du conditionnement par la peur, les souris sont incapables de fixer ce souvenir effrayant dans leur mémoire. Cette découverte offre une nouvelle perspective sur la compréhension et la gestion des troubles de stress post-traumatique. (Nature)