Comment un épisode de Pokémon a-t-il pu envoyer 700 enfants à l’hôpital en 1997 ?
Quand on parle de Pokémon, on se souvient des aventures d’Ash et Pikachu à la télévision, des éditions rouge et bleue du jeu vidéo sur Game Boy ou des cartes que l’on achetait en paquets au bureau de tabac. En revanche, on parle beaucoup moins de l’épisode du dessin animé qui, en 1997, a provoqué l’hospitalisation de centaines d’enfants.
Nous sommes le 16 décembre 1997, lorsque le public japonais découvre à la télévision la première (et dernière) diffusion de l’épisode 38 de la saison 1, intitulé « Dennō Senshi Porigon » (« Le soldat virtuel Porygon »). Dans cet épisode, Sasha, le protagoniste, et ses compagnons sont transportés dans un univers parallèle numérique suite à un dysfonctionnement du système de transmission des Poké Ball. Ils doivent alors affronter un Pokémon virtuel appelé Porygon, que la Team Rocket (alias les méchants) utilise pour voler les Pokémon des autres dresseurs.
Alors que les héros viennent de vaincre Porygon, ils se retrouvent soudainement attaqués par un programme antivirus, que Pikachu, le premier Pokémon d’Ash, finit par court-circuiter avec sa fameuse attaque électrique. C’est à ce moment précis que les choses dégénèrent : ce passage du dessin animé n’est plus qu’une succession de lumières bleues et rouges très rapides, alternant à un rythme de 12 flashs par seconde pendant environ six secondes. Devant leurs écrans, des milliers d’enfants sont alors pris de convulsions.
12 000 enfants touchés
Au total, plus de 12 000 enfants ont souffert de vertiges, de troubles de la vue et de convulsions après avoir visionné cet épisode trop lumineux et visuellement excitant. Parmi eux, 700 ont été hospitalisés, notamment après des évanouissements. Bien qu’aucun enfant n’ait souffert de séquelles de cet événement, surnommé le « choc Pokémon », l’épisode a rapidement été interdit et la série suspendue pendant 4 mois.
Il y a cependant un hic : les faits n’ont pas été…
Lire la suite sur Slate.fr