Comment suivre les élections en Allemagne de l’Est comme un pro – POLITICO
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Comment suivre les élections en Allemagne de l’Est comme un pro – POLITICO

Comment suivre les élections en Allemagne de l’Est comme un pro – POLITICO


À quelle heure les résultats arriveront-ils ?

Les premières projections pour la Thuringe et la Saxe, basées sur les sondages de sortie des urnes, sont attendues dimanche soir à 18 heures. Peu après, les premières projections basées sur le décompte anticipé des voix seront publiées. Les résultats définitifs devraient être connus dans le courant de la nuit.

Qui a le plus de chances de gagner ?

En Thuringe, le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) semble bien parti pour la première place, avec un peu moins de 30 % des intentions de vote dans les sondages. Et ce, malgré le fait que le parti soit dirigé par Björn Höcke, considéré comme l’un des politiciens les plus extrémistes du parti et condamné à deux reprises par un tribunal allemand pour avoir délibérément utilisé la rhétorique nazie.

En Saxe, les sondages donnent l’Union chrétienne-démocrate (CDU) conservatrice avec une légère avance sur l’AfD, mais la course est toujours considérée comme indécise.

Les sondages suggèrent également qu’un nouveau parti populiste de gauche fondé par l’icône de gauche Sahra Wagenknecht finira troisième en Thuringe et en Saxe – un résultat remarquable pour un parti fondé il y a seulement quelques mois – plaçant potentiellement le parti dans un rôle de faiseur de roi lorsqu’il s’agira de former des gouvernements de coalition.

Pourquoi les enjeux sont-ils si élevés ?

La montée des partis radicaux en Allemagne de l’Est sera perçue comme une réprimande sans équivoque envers les principaux partis allemands, et en particulier envers le gouvernement de coalition tripartite de gauche du chancelier allemand Olaf Scholz.

Les trois partis de la coalition de Scholz – le Parti social-démocrate de centre-gauche (SPD), le Parti libéral-démocrate (FDP) et les Verts – ont du mal à atteindre le seuil de 5 % nécessaire pour entrer dans les parlements régionaux. Si ces partis ne parviennent pas à remporter un nombre significatif de sièges, cela constituera un nouvel embarras pour une coalition déjà faible qui lutte pour rester intacte.


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