comment Luis Enrique a brisé l'OM
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comment Luis Enrique a brisé l’OM

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«Je suis très optimiste quant à ce que je vois. Les matchs à haute tension sont presque les plus faciles. Vous ne manquerez pas de motivation. Il faut faire attention aux excès de motivation. J’en prends en compte. Il faut une motivation à 100% mais pas à 105%. Il ne faut pas se laisser guider par les émotions ». Voici ce qu’a déclaré Luis Enrique à quelques heures du premier Classique de cette saison 2024-2025. L’optimisme est largement justifié au vu de la tournure des événements dimanche soir à l’Orange Vélodrome. Idéalement lancés par João Neves (1-0, 7e) et en supériorité numérique après l’expulsion d’Amine Harit (20e), les Parisiens ont finalement joué contre le rival marseillais. Bien aidés par une nouvelle bourde de Leonardo Balerdi, buteur contre son camp (2-0, 29e), les coéquipiers de Warren Zaïre-Emery ont enterré les derniers espoirs marseillais juste avant la pause sur un nouvel élan solitaire d’Ousmane Dembélé, conclu en une seconde. temps par Bradley Barcola (3-0, 40e).

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Pressage efficace, profondeur retrouvée

En contrôle au retour des vestiaires malgré d’innombrables occasions d’accroître leur avance (47e, 56e, 72e, 77e, 87e, 90e), les Rouge et Bleu s’offrent ainsi une 51e victoire face aux Marseillais (la 36e sur 55 du dernier PSG). -OM). Un succès sans contestation, même si certains observateurs continueront de ressasser cette action dès la 20e minute de jeu où François Letexier a sanctionné Amine Harit d’un carton rouge direct pour un pied dangereux donné au sternum de Marquinhos. Et pour cause. Si cette décision arbitrale – contestable et contestée – a logiquement impacté la suite des débats (près de 75% de possession du ballon et 19 tirs pour les Franciliens), il serait malhonnête d’attribuer la victoire parisienne à ce seul fait de jouer. supériorité numérique, ou pas, les Parisiens ont, en effet, constamment pris le dessus sur leur adversaire du soir. Plus aiguisé dès les premiers instants, le PSG, finalement peu effrayé par l’ambiance incandescente du Vélodrome, a d’abord brillé par son état d’esprit.

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Contrairement aux Phocéens, les hommes de Luis Enrique ont fait preuve d’une détermination de tous les instants. Présent sur les seconds ballons, autoritaire dans le duel, efficace dans le contre-pressing, le PSG a continué d’étouffer son ennemi juré. Sans fierté et sans réelle solution, l’OM ne pouvait que souffrir ou remercier la maladresse des Parisiens, notamment au retour des vestiaires. « C’est un résultat très positif. Gagner une Classique à l’extérieur avec cette forme d’autorité est très important. On a très bien commencé contre un adversaire qui nous a pressé d’entrée, puis on a marqué ce premier but. L’expulsion a changé le match, il est devenu plus dur pour l’adversaire, un match plus fermé. Mais mon équipe a continué à travailler, à développer ses actions. En seconde période, le match est devenu plus calme pour nous car l’adversaire s’est replié même si nous avons eu quatre ou cinq occasions.a noté dans cette optique le sélectionneur francilien en conférence de presse.

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Ousmane Dembélé dans un rôle axial

Sûr de ses hommes, mais surtout de ses idées (Randal Kolo Muani peut en témoigner), l’ancien entraîneur de la Roja pourra, en effet, se féliciter d’un plan qui aura fonctionné à la perfection. Un plan résumé en quelques mots : misez sur vos forces tout en exploitant les faiblesses de votre adversaire. Organisés en 4-3-3 avec ce qui ressemble aujourd’hui à l’équipe type du PSG, les Rouge et Bleu ont continué à mettre à mal la défense olympienne, notamment dans les couloirs. Sur le côté gauche, Barcola, pas toujours en réussite dans son duel avec Murillo, reste néanmoins à l’origine de l’ouverture du score et auteur du troisième but parisien. Remplacé en faux numéro 9, Ousmane Dembélé – qui a cédé pour l’occasion son couloir droit à Kang-In Lee – lui a fait un petit cauchemar dans l’arrière-garde olympienne. Très mobile, l’international français, crédité d’un 7 par la rédaction de FM, a profité de cette position centrale pour prendre le jeu en main et frapper à plusieurs reprises.

« C’est un joueur capable d’interpréter le jeu, de trouver des espaces, et il a été possible de les retrouver à l’intérieur dans cette rencontre. Nous avions le contrôle du ballon, j’ai vraiment aimé”a justifié Luis Enrique à cet égard auprès des journalistes. Inspiré en imaginant ce repositionnement tactique, l’ex-tacticien du Barça s’est également inspiré en invitant ses hommes à couper les ponts avec Adrien Rabiot et Pierre-Emile Höjbjerg. Pour ce faire, le trio composé de Vitinha (12 ballons récupérés), Warren Zaire-Emery (5 duels gagnés, 2 interceptions, 2 ballons récupérés) et Joao Neves (8 duels gagnés sur 10, 4 ballons grattés) a continué de harceler les Milieu de terrain marseillais. Une stratégie qui s’est avérée plus que payante puisque les hommes de Roberto De Zerbi n’ont jamais trouvé le moyen d’échapper à cette pression constante. « Dès la première minute, je pense qu’on a vu une équipe qui en avait vraiment envie, qui a su trouver les espaces, avec un contre-pressing de qualité, une maîtrise du jeu en général »s’est félicité Luis Enrique.

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Un état d’esprit irréprochable

Un pressing constant, une ligne d’attaque mobile, des tirs en profondeur incessants et un milieu souverain, permettant également à la défense parisienne de vivre une soirée bien tranquille… Voilà comment le PSG a réduit à néant ses ambitions affichées par l’OM. Conquis par les performances de ses joueurs, l’entraîneur parisien a néanmoins refusé de s’enthousiasmer, bien au contraire. « Le plus important est de contrôler ses émotions dans ce type de match. On joue alors toujours de la même manière, il n’y a pas de calcul particulier, tout se fait en fonction de la position de l’adversaire, avec toujours le même objectif, prendre le ballon, le récupérer et le garder. L’idée est claire et reste toujours la même. Après, tout peut s’améliorer, aussi bien en attaque qu’en défense. C’est une constante en tant que coach, je suis anticonformiste. Je veux que les passes soient plus précises, que mon équipe court davantage, se batte davantage. Je veux que nous attaquions davantage, que nous marquions plus de buts ». Heureusement pour l’OM, le PSG doit aussi continuer à travailler pour satisfaire pleinement les envies de son entraîneur…

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