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comment l’OM, dépassé en première période, a redressé la barre à Benfica pour entretenir la flamme

Techniquement dépassés par le Benfica Lisbonne, les Marseillais ont trouvé les ressources tactiques pour préserver leurs chances de qualification avant le quart de finale retour de Ligue Europa, jeudi prochain.

France Télévisions – Éditorial Sport

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La joie de l'attaquant de l'OM Pierre-Emerick Aubameyang après sa réduction du score contre Benfica lors du quart de finale aller de Ligue Europa, le 11 avril 2024 au stade de la Luz, à Lisbonne (Portugal).  (CARLOS COSTA/AFP)

A en croire le visage souriant, détendu et serein de Jean-Louis Gasset dans les allées de l’Estadio de la Luz, jeudi 11 avril, après le quart de finale aller de la Ligue Europa, il aurait été difficile de deviner que l’OM venait de perdre 2-1 contre le Benfica Lisbonne. Pourtant, cela a bel et bien été le cas, alors que l’entraîneur marseillais est venu remplir ses obligations médiatiques, avec un message précis à marteler : « Un quart de finale de Coupe d’Europe se joue en deux matches… »

« Ce dont je me souviens, c’est que nous sommes vivants avant le match retour. Et nous savons où nous allons jouer, devant qui : soutenus par notre public, nous avons marqué trois buts au Shakhtar, quatre à Villarreal, nous sommes capables de surpasser nous-mêmes. Nous avons beaucoup d’espoir.

Jean-Louis Gasset, entraîneur de l’OM

lors d’une conférence de presse

A 70 ans, le pompier arrivé à l’OM cet hiver en a vu d’autres. Cette expérience lui permet en effet de prendre souvent du recul dans l’analyse d’un match, même dans le feu de l’action. Contre Benfica, cette baisse a été l’état de son effectif – décimé – avant et pendant le match : « Plusieurs choix tactiques ont été faits. Par exemple, nous n’avions pas de latéral droit pour ce match. Il a fallu inventer. Chancel Mbemba (de retour de blessure) pourrait jouer environ une heure, mais moins s’il avait joué sur l’aile. » par exemple, a déclaré l’entraîneur marseillais.

«Ensuite, nous avons perdu Quentin Merlin à cause d’une entorse, nous avons donc fait tomber Luis Henrique au poste d’arrière. Quand Chancel est sorti, nous avons commencé un petit joueur de 20 ans qui a fait un très bon match, Luis a changé de côté et Kondogbia est resté derrière… Tout cela a été subi », a détaillé Jean-Louis Gasset, qui a pourtant su profiter de ces changements forcés. Bien que forcées, les entrées d’Azzedine Ounahi au milieu et d’Iliman Ndiaye ont permis à l’OM de retrouver de la qualité technique, et de mieux maîtriser les événements.

Lacunes techniques

« Je voulais aussi remettre Aubameyang devant pour qu’il ne gaspille plus d’énergie à défendre de son côté », a également précisé Gasset, inspiré, puisque ce choix a abouti au but marseillais. « Nous connaissions leurs qualités, nous savions qu’ils étaient très compétents techniquement. Nous avons essayé de mettre de l’intensité, d’exploiter nos situations, mais nous n’avons pas réussi en première mi-temps. » a de son côté reconnu Geoffrey Kondogbia après la rencontre, au micro de Canal+. Lucide, le Centrafricain était bien placé pour savoir que c’est dans l’entrejeu que l’OM prenait l’eau, souvent percé en quelques passes lors du premier acte, mais beaucoup moins dans le deuxième.

« On n’allait pas avoir de problèmes en étant menés 1-0, car il reste encore un match à jouer. D’ailleurs, on prend le deuxième but quand on attaque, justement, sur un contre à 80 mètres… »a regretté Jean-Louis Gasset, pas inquiet pour autant : « Nous avions raison en première mi-temps si nous négociions mieux et avec beaucoup plus de précision sur les contre-ballons que nous avons obtenus. Si nous avions joué plus juste… ». Relancé sur les lacunes techniques de son effectif, visibles depuis plusieurs rencontres, l’entraîneur marseillais se veut néanmoins rassurant : « Le travail en formation sera payant. »

Cela tombe bien : l’Olympique de Marseille bénéficiera d’une semaine complète pour préparer le match retour, son match de Ligue 1 de ce week-end ayant été reporté. Une semaine que Jean-Louis Gasset souhaite sereine et décontractée, malgré le revers de Lisbonne : « Les trente dernières minutes et le but nous donnent beaucoup d’espoir pour le match retour. Nous aimons jouer dans notre stade, devant ce public animé. Cela nous donne beaucoup d’espoir.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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