«Comment l’exécutif augmente les impôts en catimini»
ANALYSE – Il est plus important que jamais de distinguer le visible et l’invisible. D’un côté ce qui est visible et qui se proclame haut et fort, les impôts supprimés ou les barèmes réduits, et de l’autre les impôts et cotisations sociales dont la durée est subrepticement allongée ou les seuils gelés.
Gabriel Attal s’est engagé devant l’Assemblée nationale à ne pas « Jamais » augmenter les impôts sur « les Français qui travaillent » Ou sur « le fruit de leurs économies » . Vaste programme. Mais ce mantra de la macronie depuis le début de son règne en 2017 l’a-t-il vraiment respecté comme elle prétend le croire ?
Il est plus important que jamais de distinguer le visible de l’invisible. D’un côté ce qui est visible et qui s’annonce haut et fort, les impôts supprimés ou les barèmes réduits, et de l’autre les impôts et cotisations sociales dont la durée est subrepticement allongée ou les seuils gelés. Emmanuel Macron aura joué dans les deux registres avec un certain enthousiasme, emportant tous les publics, entreprises et particuliers, les riches et tous les autres, contrairement à une légende tenace.
Allègement de la législation fiscale
Du côté de la justice, la mesure la plus commentée a été la transformation de l’ISF, qui rapportait 5 milliards d’euros par an à l’État et a été remplacée par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), qui prévoit…