Florent Manaudou, Mélina Robert-Michon, Alexis Hanquinquant et Nantenin Keïta étaient réunis pour la première fois depuis leur élection, sur France Télévisions, vendredi.
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« Unité »LE « collectif » et le « gentillesse », Voici les premiers mots des porte-drapeaux français, Florent Manaudou, Mélina Robert-Michon, Alexis Hanquinquant et Nantenin Keïta. Les quatre athlètes ont été élus, jeudi 11 juillet, par leurs pairs pour conduire la délégation olympique et paralympique française aux Jeux de Paris 2024. Pour leur première prise de parole, vendredi 12 juillet, depuis les locaux de France Télévisions, ils ont chacun évoqué leur fierté et leur engagement à représenter les couleurs de la France.
« Nous sommes vraiment faits pour nous entendre. Nous avons tous plus ou moins les mêmes idées, les mêmes valeurs », « Nous sommes très fiers de notre engagement et de notre engagement. Nous sommes … « J’ai cette envie de partager les différentes expériences que j’ai vécues. C’est vrai que cela peut paraître surprenant quand on sait que je viens d’un sport individuel, mais j’ai toujours travaillé en équipe et je pense vraiment que cet esprit d’équipe doit nous aider à nous dépasser », elle a témoigné.
Dans cette ligne, Florent Manaudou a insisté sur la notion « unité » que le sport peut transmettre. « En ces temps de guerre, voire d’instabilité politique en France, on voit beaucoup de divisions, et le sport peut être un vecteur d’unité très important. Donc si on pouvait avoir l’unité en France cet été, et jusqu’au 8 septembre, et que cela soit visible au monde aussi, je pense que ce serait une bonne chose », appelé le nageur, quadruple médaillé olympique.
De son côté, le paratriathlète Alexis Hanquinquant est fier d’assumer ce rôle de « grand frère ». « Je veux essayer d’apporter de la gentillesse, débute le champion paralympique en 2021. Si je dois apporter un peu d’expérience aux plus jeunes, je le ferai avec grand plaisir. Si je dois apporter un peu d’humour à ceux qui sont un peu stressés, je le ferai aussi avec grand plaisir. Je me rendrai disponible pour les sportifs qui en ont besoin », a-t-il ajouté. assure le Normand, favori pour sa succession.
Au-delà de guider la délégation française et de porter le drapeau tricolore lors de la cérémonie d’ouverture, les porte-drapeaux jouent également un rôle de soutien auprès des athlètes avant et pendant les Jeux. « Je me vois un peu comme un chef d’orchestre, confirme Nantenin Keïta, championne paralympique du 400 m en 2016 à Rio. Non pas le chef d’orchestre qui va utiliser sa baguette pour diriger ses musiciens, mais plutôt celui qui va essayer de créer une harmonie pour que tout le monde puisse jouer ensemble, s’entendre, et à la fin de la scène dire : ‘Notre musique a été un succès.' » Pour le para-athlète, il s’agit donc de « encourager les sportifs, leur permettre de donner le meilleur d’eux-mêmes, d’être fiers d’avoir fait partie de cette équipe de France et de repartir en se disant : ‘j’ai apporté ma petite pierre à l’édifice’ », elle continue.
Mais les porte-drapeaux tiennent aussi à s’adresser au peuple français « en dehors des stades », soutient Nantenin Keïta. « Grâce à ces Jeux, nous voulons aussi permettre à chaque Français et chaque Française de se dire que oui, j’ai un handicap, j’ai une différence, mais peu importe mon handicap, il y a un sport qui est fait pour moi. » elle s’est défendue.
Aux côtés de Nantenin Keïta, Alexis Hanquinquant veut croire que les Jeux de Paris seront une « accélérateur incroyable » pour le parasport, afin de faire « changer les codes et les mentalités »Plus généralement, tout le monde s’accorde sur un dernier point : saisir l’opportunité de ces Jeux pour mettre le sport au cœur de la société. « Le sport, ce n’est pas que du sport. Il y a aussi des valeurs, de la diversité, et apprendre à vivre ensemble… Mélina Robert-Michon expose également. « Les Jeux Olympiques sont l’occasion de mettre en lumière le sport et ce qu’il représente. »