La plupart d’entre eux ne sont plus actifs, le temps leur a permis d’aller plus loin en eux-mêmes ?
On a déroulé un fil, très progressif, avec un ordre de questions très établi, personnalisé. On savait où on voulait aller : la découverte de leur ambition olympique, le moment où ils gagnent, le retour du héros. Le temps qui s’est écoulé leur a donné une perspective. C’est le temps du souvenir. Ça a duré une heure ou plus. C’est un fil qui s’est déroulé. On sent, par exemple, que Marie-José Pérec aborde ce qu’elle veut exprimer, y va une fois, deux fois, trois fois, quatre fois et, à un moment donné, se libère, exprime pourquoi, fondamentalement, elle aspirait à gagner. Le fait d’être insérée dans une histoire encore plus grande qu’eux les a libérés.
