Le comité organisateur avait fait appel aux services de plusieurs agences spécialisées en communication de crise pour éteindre le plus rapidement possible les incendies, petits et grands.
Dans la nuit du 26 juillet, les équipes du Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 (Cojo) ont célébré en grande pompe une cérémonie d’ouverture réussie : la sécurité de tous avait été préservée, la bonne humeur des spectateurs semblait au rendez-vous, et la France rayonnait aux yeux du monde. Mais vers 3 heures du matin, une poignée des dizaines de communicants chargés de surveiller l’opinion publique ont commencé à sentir le vent tourner : une séquence perçue comme une parodie du tableau religieux La Cène a provoqué des réactions. L’inquiétude s’est vite transformée en certitude. A 7 heures, une réunion de crise a débuté. « Nous travaillons depuis trois ans pour anticiper tous les scénarios de crise, mais pas celui-ci »se confie à la Figaro Anne Descamps, directrice des communications de Cojo.
De l’ancien président américain Donald Trump au pape François en passant par le président turc Recep Tayyip Erdogan, des voix indignées s’élèvent au fil des heures. « Pour le…