Les nouvelles les plus importantes de la journée

Comment les États-Unis ont aidé à stopper l’attaque iranienne contre Israël

Comment les États-Unis ont aidé à stopper l’attaque iranienne contre Israël
Deux chasseurs F-16 de l’US Air Force.
CONFITURE STA ROSA / AFP

Des navires, des avions et des missiles Patriot ont été utilisés par Washington pour neutraliser une grande partie de l’offensive lancée par Téhéran.

L’attaque sans précédent de l’Iran contre Israël à l’aide de centaines de drones et de missiles a été le point culminant de deux semaines de tensions, au cours desquelles Washington a déployé des efforts considérables pour empêcher que la région ne s’enflamme.

Les États-Unis, avec le soutien des destroyers européens, ont détruit « plus de 80 » des drones et « au moins six missiles balistiques destinés à frapper Israël depuis l’Iran et le Yémen »» a déclaré dimanche le Commandement central de l’armée américaine (Centcom).

Lors de l’attaque iranienne

Une centaine de missiles balistiques à moyenne portée, plus de 30 missiles de croisière et au moins 150 drones d’attaque ont visé Israël depuis l’Iran, selon un responsable militaire américain.

Deux navires américains présents dans la région, leUSS Arleigh Burke et leUSS Carney, a détruit une demi-douzaine de missiles avant que les avions n’interviennent, détruisant à leur tour plus de 70 drones iraniens. Une batterie de missiles Patriot a abattu un autre missile de croisière non loin de la ville irakienne d’Erbil, au Kurdistan.

Le président américain Joe Biden a passé samedi soir à suivre les événements en direct dans la fameuse « Situation Room », la salle de situation de la Maison Blanche.

« Nous estimons que plus d’une centaine de missiles sont arrivés en même temps, à un moment donné. Les résultats des mesures défensives restèrent bien entendu flous jusqu’à la fin des événements.a déclaré un responsable présent sur place, pour décrire l’atmosphère de tension.

Le détonateur

L’attaque iranienne se veut une réponse à la frappe menée par Israël le 1er avril contre le consulat de Téhéran à Damas, au cours de laquelle sept membres des Gardiens de la révolution, dont deux généraux, ont trouvé la mort. L’Iran a immédiatement affirmé que la frappe ne resterait pas sans réponse.

De hauts responsables américains ont été informés de l’attaque de Damas lors d’une visite de l’ambassadeur israélien et attaché militaire à la Maison Blanche, selon un responsable de l’administration américaine. « Nous n’avons pas participé à cette grève mais nous savions qu’elle aurait des conséquences »il ajouta.

Dans les jours suivants, le président Biden a appelé le gouvernement à « défendre Israël autant que possible » et de veiller à ce que les moyens permettant cela soient déployés, selon une directive de Washington.

Préparatifs américains

Avant l’attaque iranienne, les responsables américains, dont le secrétaire à la Défense Lloyd Austin et le secrétaire d’État Antony Blinken, restaient « en contact permanent » avec Israël ainsi qu’avec d’autres pays de la région.

Le général Erik Kurilla, chef du commandement militaire en charge du Moyen-Orient, s’est rendu sur place à plusieurs reprises, fournissant des informations en temps réel tout en assurant la coordination avec Israël et d’autres partenaires régionaux.

Les États-Unis étaient également en contact avec l’Iran, via «une série de communications directes relayées par la Suisse»a ajouté un responsable américain.

Des troupes supplémentaires ont également été déployées dans la région « pour renforcer la dissuasion régionale et la protection des forces américaines », selon le ministère de la Défense.

Quitter la version mobile