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comment le super typhon Mawar a perturbé le tir à la perche

La finale de Koh-Lanta, diffusée le 4 juin 2024 sur TF1, a été perturbée par le super typhon Mawar
Capture d’écran TF1 La finale de Koh-Lanta, diffusée le 4 juin 2024 sur TF1, a été perturbée par le super typhon Mawar

Capture d’écran TF1

La finale de Koh-Lanta, diffusée le 4 juin 2024 sur TF1, a été perturbée par le super typhon Mawar

KOH LANTA – Un super typhon parmi les finalistes. Le dernier épisode, diffusé ce mardi 4 juin à 21h10 sur TF1, de l’émission d’aventure intitulée cette année « Les chasseurs d’immunité » ne ressemble à aucun autre des 24 saisons précédentes. Et pour cause, lors du tournage de Ko-Lanta Au printemps 2023, le super typhon Mawar, formé en pleine mer, menaçait autrefois les côtes des Philippines, avec des vents soufflant à plus de 250 km/h.

En coulisses, cette situation inhabituelle a donné du fil à retordre aux équipes chargées de produire le show. Après des semaines de compétition rythmées par des alliances inattendues, les trois finalistes Julie, Meïssa et Léa se sont affrontées dans une épreuve finale pas comme les autres. A cause du vent et de la houle de la mer, les mâts mythiques ont été relocalisés dans une rivière à l’abri des intempéries.

Julien Magne, directeur général d’Adventure Line Productions et producteur de Ko-Lantaa accepté de répondre à nos questions et nous dévoile les défis logistiques et humains qu’ils ont surmontés.

HuffPost : Comment avez-vous appris l’arrivée du super typhon Mawar pendant le tournage ?

Julien Magne : Les équipes de Koh-Lanta sont toujours dans l’attente. Nous avons une personne responsable de la sécurité, notamment des prévisions météorologiques. Ainsi, lorsque le typhon est apparu sur le radar, nous avons concentré notre attention sur lui. Nous avons étudié la prévision et sa trajectoire potentielle. Si un typhon de cette intensité frappe la terre, il détruit tout.

Lorsque nous avons réalisé qu’il se dirigeait vers le lieu de tournage, nous nous sommes tournés vers nos spécialistes et notre responsable maritime. Nous avons conclu que nous serions forcément impactés mais que nous serions quand même capables de fonctionner à condition de nous adapter au vent, à la pluie et à la houle.

Comment avez-vous réussi à organiser les épreuves restantes tout en assurant la sécurité des aventuriers ?

Il n’était pas possible que les messages soient publiés au même endroit. Nous avons donc choisi de déplacer les aventuriers sur une autre plage, tout aussi déserte, mais beaucoup moins exposée à la houle que formerait l’arrivée du typhon.

« Les aventuriers abrités dans une école »

Nous avions un premier site que nous avons été obligés de changer. Nous avons opté pour un autre endroit que nous avions déjà repéré et qui était bien plus simple d’accès que le premier. La houle était si forte que les vagues heurtaient les falaises et ricochaient sur les poteaux. Ce sont les images que nous avons filmées à la fin de l’épreuve d’orientation et au début de l’épreuve des perches (diffusé en toute fin de l’émission du 28 mai, ndlr).

En accord avec les autorités locales et pour des raisons évidentes de sécurité, à la fin de l’orientation, les aventuriers ont été installés dans une école sur la terre ferme, à l’abri des intempéries annoncées. Il était essentiel pour nous qu’ils soient en sécurité.

Avez-vous déjà été confronté à une situation similaire ?

Nous avions déjà eu le même schéma en 2006 lors Koh-Lanta : Vanuatu. Un cyclone a frappé le Pacifique et la zone de tournage a été impactée par le vent, la pluie et la houle. A l’époque, les candidats formaient encore une équipe, leur camp avait été submergé par les eaux. Nous avons dû les abriter dans des bâtiments sur le continent en attendant le passage de la queue du cyclone.

Même s’il s’agit d’un spectacle d’aventure, nous mettons tout en œuvre pour assurer la sécurité des aventuriers. Tout au long du tournage, le maître mot est anticipation. C’est ce qui nous a permis de ne pas filmer une émission avec des tests simulés et des posts à prix réduits pour cette finale.

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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