Comment le rallye national laboure un monde paysan affaibli par les crises

Dans l’enceinte parsemée de paille, le champagne Jean-Pierre, 70 ans, donne deux petites tesses sur les postes d’arrière-plan de son taureau blond. La bête est utilisée pour les visiteurs. « Il est gentil … »glisse l’éleveur, devant la construction imposante de son mâle reproducteur. Une corde dans votre main, Edwige Diaz essaie timidement de l’apprivoiser. De retour sur ses terres dans le sud-ouest, la vice-présidente de la RN s’est arrêtée dans cette ferme familiale de Saint-Médard-de-Guizières (Gironde), quelques jours avant le spectacle agricole à Paris. « Nous comptons sur nos élus »Smiles Champagne Jean-Pierre, qui a transmis les rênes de son exploitation à sa fille, Delphine, 46 ans.

Cette année, les tracteurs n’ont pas pris les routes vers la Porte de Versailles. La crise agricole qui a secoué le pays l’année dernière, s’est terminée par une série de mesures accordées par l’exécutif. «Il a déménagé à Paris. Mais dans les fermes, rien n’a changé »Assure l’agriculteur Girondin. D’accord, par …