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Si la crise vécue à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, n’est pas la première, une solution pour apaiser les tensions a été trouvée en 1988. Le Premier ministre de l’époque, Michel Rocard, a joué un rôle important dans ce processus.
26 juin 1988 : depuis Matignon, le Premier ministre Michel Rocard s’adresse aux Calédoniens. « Je veux leur dire ‘reprenez espoir’, une nouvelle page va pouvoir s’écrire : non pas par les armes, mais par le dialogue », a-t-il déclaré. Le dialogue s’impose comme solution alors que la Nouvelle-Calédonie vient de traverser la pire crise de son histoire : depuis quatre ans, le territoire est en quasi-guerre civile entre indépendantistes kanak et loyalistes caldoche, d’origine européenne.
Alors que la crise que traverse l’île avait à l’époque fait plusieurs morts, la solution pour apaiser les tensions était le dialogue. Michel Rocard a réussi à faire signer les Accords de Matignon qui ont ramené la paix civile. Autour de la table sont réunis Jacques Lafleur, leader anti-indépendantiste, et Jean-Marie Tjibaou, leader indépendantiste kanak.