comment le Hezbollah veut limiter les effets de son retrait
DÉCRYPTION – La milice chiite, qui a conservé une partie de ses armes, va devoir gérer les critiques de sa base, jetée en exil par la guerre.
Affaibli mais pas détruit, le Hezbollah fait face à plusieurs défis après la conclusion du cessez-le-feu avec Israël, qu’il a lui-même approuvé.
Cet accord, qui n’a pas vocation à être rendu public, stipule que son fief du Sud-Liban – entre le fleuve Litani et la frontière israélienne – doit être exempt d’acteurs non étatiques armés. Durant les soixante jours de son application, les combattants du Hezbollah doivent donc se retirer au profit des forces armées libanaises. « Le Hezbollah coopérera pleinement avec l’armée pour son déploiement dans le Sud »Hassan Fadlallah, un député de la mouvance chiite, l’a assuré mercredi à l’AFP. Mais il a ajouté que ses membres sont « enfants » villages du Sud, d’où « personne » ne peut les chasser, un brouillard qui déplaira à Israël.
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