EXCLUSIF – Le septième film de la saga lancée par Michael Bay sera entièrement en 3D. Le journaliste sportif, commentateur de Formule 1 depuis plus de dix ans sur Canal+, assurera la voix off lors d’une course de Formule 1. Transformers, le débuten salles le 23 octobre.
Le prochain film de la saga transformateursqui sortira en salles le 23 octobre prochain, sera animé du début à la fin. Au milieu de ce dernier, dans une scène de course robotique qui semble taillée sur mesure pour lui, on retrouve Julien Fébreau . Chaque week-end de Grand Prix de Formule 1 sur Canal+, depuis plus de dix ans, il fait vibrer les fans de sport automobile. transformateurs Depuis son plus jeune âge, le commentateur de 42 ans a partagé son expérience sur ce tournage, lui qui a « J’ai encore du mal à réaliser ».
TV MAGAZINE. – C’est votre tout premier rôle de doublage, aviez-vous des appréhensions ?
Julien FÉBREAU. – J’avais un peu d’appréhension, car le cinéma est impressionnant. C’est beaucoup de corps de métier, beaucoup de gens qui interviennent pour faire un film, surtout sur une franchise de cette ampleur. Même quand on a un petit rôle à jouer dans l’aventure, on se dit « Je dois être à la hauteur de ce qu’est la franchise, de ce que ce film veut transmettre comme message. ». Je savais que techniquement, j’allais être très bien entouré, conseillé, guidé, donc je n’étais pas inquiet. Je me suis aussi dit « On vous a demandé de le faire, alors nous avons entendu votre style de commentaire, et c’est peut-être ce qu’ils recherchent, alors soyez vous-même, donnez tout, et cela devrait bien se passer. » Et en fait, ça s’est bien passé !
Avez-vous eu des difficultés avec vos répliques, puisque vous improvisez habituellement votre commentaire ?
JF – C’était ça le challenge : conserver une forme de spontanéité liée au fait de commenter. Un commentateur sportif se laisse porter par quelque chose, normalement en direct, donc il faut conserver cette spontanéité. Et en même temps, il faut être très calé sur le texte, le rythme, respecter le moment où il faut parler. C’est une gymnastique à mettre en place, mais en étant bien entouré, on trouve très vite ses marques. On essaie aussi de laisser de côté l’aspect purement technique des phrases écrites en bas de l’écran, qu’il faut prononcer exactement au bon moment. On intègre ces paramètres, pour ensuite se lâcher sur le commentaire, le phrasé et l’émotion qu’on met dans les répliques. Ça nous a même permis de revenir sur des séquences, et de me rendre compte que je pouvais faire mieux maintenant que j’étais plus à l’aise.
Étiez-vous fan de la franchise avant ce rôle ?
JF- Je jouais aux Transformers quand j’étais enfant. Tellement dans l’imaginaire que je réalisais mes propres films… Avoir des jouets Transformers à la maison était le meilleur moyen de laisser mon imagination s’exprimer. Et, sans le savoir, je commentais déjà. J’avais un circuit qui passait sous mon lit, donc je commentais déjà les courses de Transformers il y a un peu moins de quarante ans.
Les fans de Formule 1 retrouveront-ils votre célèbre phrase au début de cette course des Transformers ?
JF – On ne peut pas l’utiliser légalement, mais vous verrez qu’on a réussi à placer un petit clin d’oeil à ma phrase préférée, et les fans de F1 retrouveront une signature liée au Grand Prix sur Canal+. On a eu une petite marge de manœuvre pour pouvoir placer un clin d’oeil, qui sera très reconnaissable.
Vous faites habituellement un duo pour commenter le Grand Prix, avec qui auriez-vous aimé couvrir la course des Transformers ?
JF- Vu la grandiloquence de la scène, Franck Montagny aurait été très bon à mes côtés. On est tous les deux totalement emportés par ce qu’on observe, et les scènes à commenter sont tellement fortes que je pense qu’il se serait lâché comme jamais. C’est un bon compagnon de jeu à commenter car il aime vraiment ça. Et, comme moi, c’est un amoureux des films de science-fiction. Je sais qu’il va adorer ce film.
Si vous deviez créer une équipe de F1 avec des Transformers, lesquels choisiriez-vous ?
JF- Je prendrais Optimus Prime comme chef d’équipe. Et Bumblebee comme jeune pilote qui va progresser. Avec la sagesse et l’expérience d’Optimus et la fraîcheur et l’humour de Bumblebee, ça ferait un très bon duo. Ça me rappelle le duo Vettel-Ricciardo chez Redbull, avec un Vettel qui représentait la force tranquille, et Ricciardo avec un sourire toujours collé au visage.
Seriez-vous partant pour un autre rôle au cinéma ?
JF- J’aimerais avoir d’autres opportunités de faire du doublage. C’est une autre approche de l’utilisation de sa voix, on essaie de transmettre des émotions dans quelque chose qui est déjà écrit. Je serais ravie d’avoir d’autres opportunités, quand je vois les outils dont on dispose, comment on peut faire ressortir une voix… Je travaille beaucoup là-dessus, je viens de la radio, et la voix est mon outil de travail ! C’est quelque chose que j’aimerais explorer encore plus. Vivement la suite !