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comment l’association « Cats in The Air » tente de retrouver le chien disparu à Roissy

Créée en 2016 pour capturer et stériliser les chats errants à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, l’association « Chats dans l’Air » participe également depuis 2019 à la recherche d’animaux disparus lors du transport dans les aéroports parisiens. Ils travaillent actuellement pour retrouver Amalka.

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Míša, une touriste tchèque de 29 ans, recherche toujours son chien disparu à l'aéroport Roissy Charles de Gaulle. (VALÉRY HACHE / AFP)

Les recherches deviennent interminables pour tenter de retrouver Amalka. Ce chien de deux ans a réussi à s’échapper de sa cage de transport lors des opérations de déchargement d’un vol Air France en provenance de Vienne, mardi 19 novembre. A l’ouverture de la soute après l’atterrissage, l’animal, sorti de sa cage, s’est enfui sur le pistes.

« Tout est mis en œuvre pour tenter de la retrouver« , assurent les autorités aéroportuaires, interrogées par franceinfo. Air France assure même avoir « Déployé signifie jamais utilisé jusqu’à présent ». Rarement, son propriétaire est même autorisé à participer à des recherches dans des lieux où l’accès est habituellement extrêmement restreint. Ces recherches sont menées notamment par des bénévoles de l’association « Cats in The Air ». Sa présidente, Manuela Vidal, répond aux questions de franceinfo.

franceinfo : quelle est la mission de votre association ?

Manuela Vidal : L’association a été initialement créée en 2016 à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle par la volonté de trois agents d’Air France qui avaient repéré un certain nombre de chats errants sur la plateforme, aussi bien dans la galerie qu’autour des avions cargo, fret, ils étaient partout. Nous avons capturé et stérilisé environ 500 chats. Ensuite, on nous a demandé d’aider à rechercher des animaux perdus pendant le transport. Lorsque la compagnie aérienne ou la structure aéroportuaire comme ADP apprend qu’il y a un animal en fuite, nous en sommes en principe immédiatement informés. Cela permet de déclencher des bénévoles qui sont en principe sur leur lieu de travail. En 2019, nous avons vécu une première aventure avec Guizmo qui s’était échappé et que nous avons retrouvé au bout de quelques semaines et rendu à son propriétaire. Nous nous sommes alors un peu spécialisés dans ce type de recherche.

Comment organisez-vous cette recherche ?

Nous avons des groupes sur lesquels nous mettons immédiatement la photo de l’animal, le parking de l’avion où l’animal s’est enfui, l’endroit où il a été vu pour la dernière fois, la direction qu’il a prise, son rapport, son comportement, toutes les informations que nous et en principe, dans la prochaine heure, nous agirons. Nous mettons immédiatement des affiches que nous plaçons partout et les bénévoles repartent avec les affiches pour sensibiliser tous ceux qui pourraient croiser l’animal. Dans ce cas-ci, ce sont absolument les gens qui travaillent à l’aéroport et qui ont accès à toutes les zones de l’aéroport, principalement le personnel des compagnies aériennes et d’ADP.

Pourquoi est-ce si compliqué de retrouver cette chienne Amalka ?

Roissy fait 32 kilomètres carrés, c’est immense. Il y a des endroits où ils peuvent se cacher et un lévrier court très vite. Dans la grande majorité des cas, le chien qui n’a pas peur reviendra vers l’homme et l’animal sera retrouvé dans les 24 heures. Là, ce qui se passe avec Amalka, on ne l’a jamais vécu, c’est à dire qu’on a un animal qu’on peut tantôt localiser, tantôt qui disparaît et réapparaît à l’autre bout du plateau. -formulaire, et ce pendant huit jours. Elle pourra peut-être chasser un certain nombre de lapins à l’aéroport, nous avons aussi plusieurs points de ravitaillement dans les environs donc elle aura peut-être aussi trouvé un point de ravitaillement.

À quelle fréquence les animaux disparaissent-ils à l’aéroport ?

Sur les quelque 30 000 à 35 000 animaux de compagnie transportés par le groupe Air France vers Orly et Roissy, on peut avoir 3 à 5 animaux perdus par an. Par exemple, il y a eu Moon l’année dernière en décembre, un chat qu’on a retrouvé au bout de six semaines, on a eu ensuite un chien perdu également sur Roissy, un petit pinscher noir qui revenait du Pacifique et qu’on ne l’a toujours pas retrouvé. , donc il doit avoir très froid. Cela arrive encore, nous le déplorons, et cela fait partie de nos combats. Nous militons notamment pour des caisses de transport homologuées, sécurisées, et surtout pour réussir à imposer un filet autour de ces caisses pour que, même dans le pire des cas, l’animal reste dans sa cage puisqu’avec le filet, il ne peut pas s’échapper. Nous l’avons vu avec JAL, cette société japonaise, et nous aimerions beaucoup que ce modèle soit dupliqué sur les entreprises françaises. Pour le moment, je pense que l’obstacle est le coût. Il faudrait aussi interdire aux gens d’arriver avec des caisses en plastique, qui ne sont pas suffisamment sécurisées.

Cammile Bussière

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