Des analyses ADN ont révélé que la mère d’une victime des attentats de New York en 2001 était la cousine de Patricia Kathleen McGlone, disparue à l’âge de 16 ans en 1969. La police passe désormais à l’étape suivante de l’enquête : retrouver le meurtrier.
La victime d’un cold case de plus de 50 ans enfin identifiée. Aux États-Unis, après les attentats du 11 septembre 2001, de nombreux proches de disparus ont partagé leur ADN pour permettre d’identifier plus rapidement les victimes. C’est cette base de données qui a permis d’identifier Patricia Kathleen McGlone, disparue à l’âge de 16 ans en 1969, rapportent les médias américains.
En 2003, lors de la démolition de la célèbre discothèque The Scene à New York, des ouvriers découvrent d’abord un crâne puis le squelette d’une jeune femme enveloppée dans un tapis, attachée en position fœtale avec un cordon électrique. Faute de preuves, le dossier est classé la même année et la jeune fille est surnommée « la fille inconnue du centre-ville » par les habitants.
Cousin d’une victime du 11 septembre
La police a rouvert le dossier en 2017, tandis que les progrès techniques permettent désormais de meilleures recherches et identifications. Jusqu’alors, les seuls éléments sur lesquels les enquêteurs pouvaient s’appuyer étaient une bague sur laquelle était écrit « PMcG », une montre Bulova des années 1960, une pièce de 10 centimes de 1969 et un petit soldat en plastique vert.
Il a fallu attendre mars 2023 pour que la généalogie génétique fasse avancer l’enquête. L’ADN de « l’étranger du centre-ville » correspondait à celui d’une femme qui avait partagé le sien après les attentats du 11 septembre 2001. Sa fille était morte dans l’attaque.
Il avait alors été révélé qu’elle était cousine de la jeune femme tuée en 1969 à New York. Cette dernière est ainsi identifiée comme étant Patricia Kathleen McGlone (le « PMcG » sur la bague correspondant à ses initiales). Elle est née en 1953, mariée à l’âge de 16 ans et aurait pu avoir un enfant peu avant sa mort, d’où peut-être, selon les enquêteurs, la présence du petit soldat en plastique sur elle.
Comme le note NBCNews, la police new-yorkaise passe désormais à la phase suivante de l’enquête : retrouver le meurtrier.