comment la SNCF forme ses équipes à la gestion de la foule pour les JO
A l’occasion d’un grand concert électro sur les terrasses du château de Versailles, la compagnie ferroviaire a testé ce samedi soir le système de gestion des flux qui aura lieu en gare pendant les Jeux olympiques.
Les visages sont concentrés, l’excitation est palpable. Il est environ 23 heures ce samedi soir dans les couloirs de la gare SNCF Versailles Château-Rive Gauche (Yvelines), sur le RER C, et Sébastien s’adresse à ses équipes depuis un petit salon privé à côté des quais. L’homme au visage rond et à la barbe grisonnante sera ce soir le surveillant du hall de la gare, qui s’apprête à voir affluer des milliers de jeunes fêtards, impatients de rentrer chez eux après s’être déhanchés au rythme des DJ sets de Bon Entendeur et Kavinsky lors du concert « Versailles Électro » sur les terrasses du château.
Une sorte de répétition générale pour les équipes de la SNCF. En effet, dans un peu plus de deux mois, aux plus de 20 000 fans de musique électro seront ici suivis par les amateurs de sport, venus assister aux épreuves d’équitation et de pentathlon moderne des Jeux Olympiques, dans le cadre majestueux du parc du ancienne résidence royale. « Chaque jour, 15 000 personnes viendront assister aux épreuves de Versailles, avec même un pic à 40 000 le dimanche 28 juillet pour le cross »note Delphine Comolet, chef de projet JO chez Transilien SNCF, qui connaît tous les chiffres par cœur, pour avoir supervisé depuis plusieurs années le dispositif JO de la branche francilienne de la compagnie ferroviaire.
« Il y a un peu de pression »elle l’admet, même si « beaucoup de choses ont déjà été préparées », s’empresse-t-elle d’ajouter. La SNCF a donc décidé de profiter de cet événement musical majeur de Versailles, dont c’est la quatrième édition, pour se former en conditions réelles. Ce soir, une quarantaine…