Les voyageurs détenteurs de la carte de réduction « Avantage » ont eu la désagréable surprise de voir le prix de certains voyages augmenter. Toutefois, la principale promesse de cette carte est de plafonner les prix.
Avec près de 4,5 millions de clients séduits, la carte « Avantage » SNCF est un véritable succès commercial. Sa création répondait directement aux critiques concernant le prix élevé des billets sur les lignes TGV. La promesse faite aux usagers payant la carte est de plafonner les prix de certains trajets selon des conditions précises. Mais selon nos confrères de Libérerla SNCF a procédé à une révision de son calcul tarifaire, ce qui a conduit à des augmentations de tarifs, sans prévenir les titulaires des cartes de réduction.
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Les conditions pour bénéficier des réductions liées à la carte « Avantage » sont d’effectuer au préalable un aller-retour comprenant une nuit entre le vendredi et le dimanche. Ces prérequis permettent alors de bénéficier de prix de billets plafonnés à 49,69 ou 89 euros si le trajet dure respectivement moins de 1h30, de 1h30 à 3h ou plus de 3h. Une offre qui a ravi de nombreux usagers de la SNCF. Jusqu’à cet été, où certains clients ont découvert que les liaisons Paris-Angers, Paris-Mâcon, Paris-Aix-les-Bains, Paris-Morlaix, Marne-la-Vallée-Chambéry et Paris-Chambéry avaient modifié leurs tarifs, passant de 49 à 69 euros pour un aller simple. En janvier, les prix de cinq autres lignes (Paris-Rennes, Paris-Lorient, Paris-Poitiers, Lille-Lyon et Lille-Strasbourg) ont également été revus à la hausse. Le tout sans information de la SNCF aux titulaires de la carte « Avantage »…
« C’est problématique de changer les règles en cours de jeu »
Selon Libérerc’est le mode de calcul fourni par la SNCF qui serait à l’origine de ces fluctuations tarifaires : « Depuis le début de l’année, les tarifs plafonnés de la carte Avantage sont désormais calculés en fonction du temps de trajet moyen constaté sur un trajet sans correspondance. voyage.
Les prix sont désormais déterminés par la durée moyenne du trajet et non par la durée du trajet le plus court. Certaines lignes ont des temps de trajet différents et les trains plus longs de quelques minutes sont inclus dans le calcul du temps de trajet moyen. Ce calcul dépasse donc de quelques minutes le plafond de 1h30 sur certaines lignes. Un prix qui augmente de 20 euros sur certains trajets, donc 40 euros pour un aller-retour. Ce nouveau mode de calcul permettra à la SNCF d’économiser plusieurs millions d’euros de chiffre d’affaires supplémentaire. Ce sera un grand soulagement pour les voyageurs… Eux, qui n’ont pas été prévenus de ces changements. Ils se sont également exprimés par la voix de François Delétraz de la Fédération nationale des usagers des transports (Fnaut) qui a regretté la manœuvre, « c’est toujours problématique de changer les règles du jeu en cours de jeu ».