Scandale
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Offres dont il est quasiment impossible de se désinscrire, billets dupliqués ou invalides, prix aberrants… Les méthodes de la société de vente en ligne font l’objet de polémiques depuis trente ans. L’annonce d’un vol massif de données par un collectif de hackers vient s’ajouter à cette histoire significative.
Elle est devenue, avec sa maison mère Live Nation, l’un des symboles du phénomène de concentration de l’industrie musicale mondiale. La société Ticketmaster fait, pour la énième fois, l’objet d’un début de scandale après qu’un collectif international de hackers, baptisé ShinyHunters, a affirmé sur son forum en ligne avoir volé à la plateforme de vente de billets de spectacles dématérialisés les données (noms, adresses , numéros de téléphone, informations bancaires) de 560 millions de clients. Une information crédible mais non confirmée par des autorités comme le FBI américain et la police australienne. En tout cas, cette annonce retentissante s’ajoute à l’histoire conséquente des polémiques autour des méthodes de Ticketmaster depuis trente ans.
Difficile de ne pas faire le lien entre ce piratage et la récente décision du ministère américain de la Justice de séparer l’entreprise du géant Live Nation. Après deux ans d’enquête et d’appel, le procureur général Merrick Garland a déclaré jeudi 23 mai : « Nous affirmons que Live Nation fonde son modèle sur des comportements illégaux et anticoncurrentiels afin d’exercer un contrôle monopolistique sur l’industrie de la musique live aux États-Unis contre les