Le marché européen des voitures électriques n’est pas le seul à souffrir des attaques des constructeurs chinois. Le secteur ferroviaire est aussi l’une des cibles explicites de l’ancien Empire du Milieu, à travers son bras armé CRRC (China Railway Rolling Stock Corp.) – leader mondial du secteur qui compte plus de 50 filiales et plus de 180 000 salariés.
Il lorgne sur différents appels d’offres, souvent dans les pays de l’ex-Europe de l’Est, n’hésitant pas à casser les prix. Au point que Bruxelles a ouvert en février dernier une enquête approfondie contre CRRC, utilisant son nouvel arsenal juridique sur les subventions excessives des pays tiers, susceptibles de créer une concurrence déloyale dans l’UE.