NARRATIF – Depuis le retrait de Joe Biden, sa vice-présidente s’est imposée comme la candidate démocrate, suscitant l’intérêt des jeunes et des minorités ethniques. Dans les sondages, elle est désormais à égalité avec Donald Trump.
À Washington
Pauvre Joe Biden. Il a de quoi être jaloux. Jamais il n’a suscité un tel enthousiasme chez ses électeurs. Lors de son premier meeting de campagne, mardi à Atlanta, Kamala Harris a réuni quelque 10 000 personnes, bien plus que lors d’un meeting avec le président. Il faut dire qu’elle avait invité en première partie Megan Thee Stallion, la grande star du rap, qui a réchauffé la salle et appelé à agir pour élire la première femme noire à la Maison-Blanche.
Dans sa tenue habituelle, collier de perles, tailleur-pantalon bleu ciel pour l’occasion, Kamala Harris a tout de suite souligné que « la dynamique de cette élection était en train de changer »Elle a présenté sa campagne comme un combat entre l’avenir et le passé, sans jamais mentionner le nom de Joe Biden. Elle a promis de protéger « des libertés durement gagnées »notamment le droit de vote et l’avortement. Et elle a comparé son expérience de procureure à celle de son adversaire…
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