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Comment Gabriel Attal entre dans la course – Libération

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Enquête

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Alors qu’il s’apprête à prendre la tête du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale ce samedi, le Premier ministre a confirmé sa rupture avec le chef de l’Etat. L’élection présidentielle n’est plus taboue pour ses proches et la « guerre totale » avec Gérald Darmanin a commencé.

Comme à son habitude lorsqu’il se sent acculé, Emmanuel Macron s’est énervé. Vendredi, en fin de matinée, le président de la République a convoqué au salon vert de l’Elysée la petite poignée de personnalités qui comptent dans son camp, à commencer par le Premier ministre, Gabriel Attal, et le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Étaient également là, alimentées par un café et un Coca Zéro, l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne, et la députée des Yvelines, Aurore Bergé. Face à elles, le chef de l’État a tempêté contre la « spectacle désastreux » qu’ils ont récemment offert aux Français. « ambitions prématurées » qui sont répartis sur la première page.

Le chef de l’État leur a rappelé leur devoir de « fidélité au projet 2017 ». Avant d’avoir un mot précis pour Gabriel Attal qui deviendra ce samedi midi président du groupe Renaissance à l’Assemblée, au terme d’un conflit éclair et médiatique qui l’opposait à Borne et Darmanin. « L’objectif est de réussir à nous faire obtenir les meilleurs postes à la tête des commissions », Macron a déclaré.

Quelles sont les chances que ce coup de pression impressionne le Premier ministre qui, à 35 ans, doit bientôt quitter Matignon, quelques mois seulement après y avoir été propulsé ? On a dû l’entendre répliquer sèchement en milieu de semaine dans le huis clos d’un conclave au cours duquel était débattue la volonté du chef de l’Etat de reporter le vote pour la présidence du groupe

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