CONTREPOINT – Avec son coup de gueule, François-Xavier Bellamy a créé en fin de soirée l’événement que ni Jordan Bardella ni Gabriel Attal n’ont su créer en près d’une heure et demie de débat. L’outsider a visé juste car, au fond, les favoris ont raté leur cible.
Le vainqueur de ce débat décevant car trop attendu, c’est lui. Avec son coup de gueule, François-Xavier Bellamy a créé l’événement en fin de soirée que ni Jordan Bardella ni Gabriel Attal n’ont su créer en près d’une heure et demie de débat. L’outsider a visé juste, car, au fond, les favoris ont raté leur cible.
Ce débat entre deux personnes, seulement deux personnes, était voulu par les camps macroniste et lépéniste. Pour Bardella, débattre avec le Premier ministre signifiait se placer à son niveau institutionnel ; gagne donc son statut. Cela ajoutait de la crédibilité à la popularité. Pour Attal, répondre à la tête de liste RN, c’était aider Renaissance à se remettre dans la course en démontrant que lui seul était capable d’ébranler Bardella, l’intouchable des sondages. Certes, le président du RN a trahi des faiblesses sur plusieurs dossiers, mais le chef du gouvernement ne l’a pas vaincu. Et c’est là que le discours de Bellamy fait mouche.
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Fait…
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