CHRONIQUE – La vérité réside dans l’amour-propre poussé jusqu’à l’idolâtrie qui anime les petits Césars de ces forces qui s’affrontent. Ce qui leur interdit de servir une cause supérieure à leurs appétits singuliers.
L’unité fait la force. Banalité? Non. L’actuelle foire aux cancres politiques en témoigne. Le spectacle d’une gauche unie, donc forte malgré ses faiblesses, et d’une droite désunie, donc faible malgré ses forces, est édifiant. Cet amour de la désunion, donc de l’impuissance, donc de la défaite, est une énigme indéchiffrable pour de nombreux analystes de la droite française. Comment expliquer la récurrence de ce phénomène suicidaire ?
Les droits sont-ils fous et donc condamnés à « faire la même chose encore et encore et espérer des résultats différents » ? Seraient-ils intellectuellement déficients, donc réduits à n’être rien d’autre que « les droits les plus stupides du monde »? Pourraient-ils être victimes d’une malédiction lancée par un sorcier malveillant ? Ou bien sont-ils la proie consentante et humiliée d’un masochisme inavoué ?
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La vérité est ailleurs, et elle est bien pire. Elle réside tout entière dans l’amour-propre poussé jusqu’à l’idolâtrie qui anime les petits César…