ANALYSE – Les élections aux chambres de l’agriculture ont mis en lumière une tripartition sans précédent des idéologies paysannes. Avec un affaiblissement du bloc de majorité FNSEA / JA. Pour le bénéfice de la coordination rurale même protestée.
Helmon en France. À la fin d’une campagne générale très tendue, les dernières élections dans les centaines de chambres d’agriculture en France n’ont pas cédé la place à un doute. Ce bulletin de vote, un baromètre idéal pour mesurer tous les six ans l’influence de chaque union paysanne, révèle un bouleversement sans précédent du syndicalisme agricole. Alors que le bloc presque hégémonique FNSEA / Young Farmers (JA) est monopolisé depuis plus de deux décennies entre 90% et 95% des chambres ministérielles, c’est une percée historique que la coordination rurale (CR) a effectué à la fin de la fermeture bulletin de vote le 31 janvier.
Arrivé au sommet dans 14 départements, il se multiplie par 5 ou presque le nombre de chambres des chambres qu’elle se confère. Cependant, ces entités se structurent dans le développement des fermes, pour financer leurs installations et fournir des services aux agriculteurs. En vingt-cinq ans d’archives syndicales disponibles, cette Union de protestation minoritaire a créé dans …