La scène s’est déroulée il y a moins d’une semaine, en marge du dernier meeting de François-Xavier Bellamy au Cannet. Éric Ciotti, président du parti Les Républicains, est sur son terrain dans les Alpes-Maritimes et il est inquiet. Il estime que le Rassemblement National est très haut. Il confie alors à un député : « Si jamais il y a dissolution, nous serons écrasés. » Le député en question craignait que « trois ou quatre » de ses collègues fassent des offres de service au RN. Mais pas le président LR.
Et pourtant, c’est bien Éric Ciotti qui, abasourdi par les résultats des européennes dans son département (son candidat arrive loin de Jordan Bardella et derrière Marion Maréchal), fait un pas vers le RN. Une démarche qui piétine toutes ses anciennes positions d’« indépendance » et d’« intégrité ».
Explosion
Ce mardi au JT de 13 heures de TF1, il a confirmé vouloir une alliance avec le parti de…