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comment ça se passe sur les rocades des autres grandes villes de France ?

A partir de ce mardi, la vitesse est réduite sur cet axe autour de Paris. D’autres grandes villes françaises ont également mené des expérimentations, mais pas forcément concluantes.

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Le périphérique parisien lors des Jeux de Paris 2024, le 18 juillet 2024. (BRUNO DE HOGUES / UNIQUEMENT FRANCE / AFP)

70 km/h, puis 50 km/h. La ville de Paris a publié lundi 30 septembre au soir son arrêté abaissant à 50 km/h la vitesse maximale autorisée sur le périphérique, à l’exception de la portion comprise entre la porte de Saint-Cloud et la porte d’Issy, ainsi que sur le rampes d’entrée et de sortie.

La mairie a annoncé vendredi dernier que ce changement prendrait effet à partir du mardi 1er octobre, s’appliquant progressivement jusqu’à sa généralisation à l’ensemble de la ceinture le 10 octobre. »Cette limitation de vitesse n’est pas applicable aux conducteurs de véhicules d’intérêt général prioritaires et aux conducteurs de véhicules d’intérêt général bénéficiant de facilités de passage.« , précise la ville de Paris dans son arrêté.

La mairie explique que le passage à 50 km/h permettra «une réduction de la distance d’arrêtt » et « une augmentation du champ de vision » OMS « réduire les risques de blessures corporelles graves, notamment en cas de changement de voie ou de freinage brusque« . Ce changement répond donc « une exigence de sécurité routière et de prévention des risques de blessures corporelles graves, notamment pour les conducteurs de deux-roues motorisés particulièrement exposés à ces risques« , selon le décret. Il est également précisé que cette mesure vise à « limiter la pollution et les nuisances sonores causées par la circulation sur cet axe« .

Toutefois, Paris n’est pas la seule commune de France à modifier la vitesse de son périphérique, loin de là. A Lille, par exemple en février 2019, la ville avait vécu toutes les boulevard périphérique à 70km/h au lieu de 90… pour finalement ne pérenniser ces 20km/h en moins que sur certaines portions.

Idem pour Rennes, cette fois, en 2015. La capitale bretonne a tenté pendant un an l’expérience des 70 km/h sur son périphérique, avant de revenir à 90. A l’époque, l’étude d’impact montrait que la pollution ne diminuait pas, mais plutôt au contraire, il s’est même légèrement détérioré en baissant la vitesse.

Ailleurs, à Lyon, on roule à 70 km/h sur le périphérique depuis 2019 au lieu de 90. Et à Toulouse, où les automobilistes roulent à 90 km/h sur le périphérique, ce n’est pas le cas.pas question de changer » ou baisser la vitesse, a encore insisté récemment le maire de la ville rose. Il en va de même pour le périphérique bordelais.

Le périphérique parisien est donc pour l’instant le seul en France à avoir autant baissé sa vitesse, malgré l’opposition du préfet ou du gouvernement. De son côté, le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), Un établissement dépendant du ministère de la Transition écologique, estime qu’un véhicule qui roule moins vite est aussi plus polluant.

Cammile Bussière

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