PSYCHOLOGIE – Informer un partenaire que vous souffrez de schizophrénie ou de trouble bipolaire est une question de timing… et de confiance.
Nouer une relation amoureuse, la broder et l’enrichir est rarement un processus fluide. Cela peut être encore plus compliqué pour les personnes atteintes d’un trouble mental, comme 13 millions de Français, dont 3 millions souffrent de troubles psychologiques sévères.
Le premier écueil est de choisir le bon moment pour en parler à votre partenaire. « Cela ne sert à rien d’en parler avant que la relation ne s’installe dans la durée » » dit Anne-Victoire Rousselet, psychologue et psychothérapeute spécialisée en thérapie comportementale et cognitive, auteur de Vivez mieux avec schizophrénie (Dunod). « Certains patients ont l’impression d’être malhonnêtes s’ils ne le révèlent pas tout de suite, mais ce n’est pas vrai. Une relation de confiance doit être construite avant de remédier à cette vulnérabilité. D’autant que la stigmatisation reste très importante envers les malades mentaux, « parce que la plupart des gens ne comprennent pas les problèmes…