TRIBUNE
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Alors que l’annonce du Premier ministre espagnol est imminente, le candidat aux élections européennes porte l’initiative de son ami et allié social-démocrate. La perspective d’un Etat libre et viable doit être la base des négociations et non plus leur conclusion, estime-t-il.
Des photos particulièrement horribles circulent depuis Gaza. Vous les avez peut-être vus. Une photo en particulier m’obsède, celle d’un petit garçon, Karam.
Bien qu’il soit déjà mort de faim, sa mère a refusé pendant de nombreuses heures que le personnel médical couvre son corps. Elle a parlé pendant de nombreuses heures à son petit « prince » et a demandé au médecin de partager la photo de Karam avec le monde entier.
Karam n’était pas un terroriste du Hamas. C’était un enfant, avec des rêves et des espoirs d’enfance. Il a été tué à cause de la faim, à cause du blocus organisé par l’armée israélienne.
Il y a des milliers d’enfants morts à Gaza. Qui ne sont pas des numéros ou des « victimes collatérales ». Les atrocités terroristes du 7 octobre ont été suivies d’une longue nuit d’horreur dont il est difficile de voir la fin et surtout la finalité.
La photo de Karam rappelle que rien ne justifie l’horreur des massacres de civils et que rien ne peut justifier le torrent de haine, de déshumanisation et de glorification des meurtres de civils israéliens ou palestiniens auquel on assiste depuis le pogrom du 7 octobre.
Cela nous rappelle qu’il existe une égale dignité des vies humaines et qu’il n’y a pas de vies « inestimables » d’un côté et de morts « regrettables » de l’autre. Une vie palestinienne vaut une vie israélienne et vice versa.
Cela nous rappelle que le droit international ne doit pas être variable et que nos dirigeants doivent tout faire pour garantir que