Colomiers Rugby : à Nevers, les Columérins ont payé cher leurs erreurs et leurs manquements
Passés par là, jeudi 6 avril au soir à Nevers (43-10, 27e journée), les Haut-Garonnais ont plus que compromis leurs chances de qualification pour la phase finale du championnat. Il va falloir trouver le feu sacré.
Le retour de Nevers dans la nuit de jeudi à vendredi a dû être long et interminable pour les Columérins. Le genre de retour en bus dont on ne voit pas le bout, où les images du pantalon tournent dans la tête de joueurs meurtris par l’échec cuisant qu’ils ont essuyé sur la pelouse du stade mal nommé du Pré Fleuri : 43-10, 6 essais à 1 et une formation bousculée dans tous les secteurs.
« On a été battus dans tous les duels. Pour une équipe qui avait des ambitions, qui réclamait quelque chose, on était loin du compte et ça me dérange », glisse un Julien Sarraute amer qui avait peu de goût pour la performance de son équipe, étouffée par la défense niversoise sur laquelle les intentions columérines ont volé en éclat sauf pour de rares moments comme sur l’essai de Whetton puis celui de Pimienta, finalement refusé pour un morceau de talon en touche de Ready.
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« On a réagi trop sporadiquement. Et puis, comme ces deux essais à zéro passe au retour des vestiaires, il y a eu des manquements défensifs trop flagrants », insiste l’entraîneur-chef de Colomiers qui remarque : « On prend 43 points alors qu’on est pénalisé seulement huit fois, le meilleur score de la saison… » Pas de quoi donner le sourire à Julien Sarraute, remonté qu’encore une fois, face à un concurrent direct, Colomiers perd « en laissant le bonus offensif à nos adversaires et sans prendre la défensive. On peut perdre des matchs, bien sûr, mais pas de cette façon. »
Et Julien Sarraute de poursuivre : « Je suis déçu pour le club, notre performance n’est pas à la hauteur de l’institution. Je veux assumer mes choix, je n’ai peut-être pas fait la bonne équipe, pas mis les bons joueurs, j’assume. questionnement sur moi mais aussi sur chaque joueur individuellement ! »
On tempérera en rappelant que dans cette dernière ligne droite pour accéder aux phases finales, les Columérins n’ont pas été épargnés avec le cumul des blessures, de longues durées notamment (Coletta, Dastugue, Ricard, Galthié), auxquelles s’ajoutent les suspensions de Gori et autres revers.
Trouver la passion et partir
« Oui, bien sûr, ça n’aide pas, tout comme avoir 21 joueurs en fin de contrat. Mais il faut aussi savoir être au-dessus de tout ça. Sur le terrain, il faut montrer un visage combatif, être investi, être au moins dans les clous d’un bonus défensif », rappelle le technicien Columérin, conscient qu’à trois journées de la fin, la qualification est très compromise.
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« En effet, mais la priorité est de montrer un autre visage, de retrouver la passion, l’élan. Avant d’avoir un objectif comptable, commençons par des choses simples, à savoir : gagner un match en mettant les bons ingrédients nécessaires pour jouer au rugby. »
Alors rendez-vous la semaine prochaine contre Rouen pour une réaction très attendue.
