Colombe commencera à travailler au Centre municipal d’action sociale « à partir de juin », annonce Louis Aliot
Le maire RN de Perpignan estime que la sexagénaire, qui a ému toute la France dans une vidéo où elle affirmait être « au RSA et avoir des difficultés à vivre », est « une citoyenne comme les autres ».
L’émotion suscitée par Colombe, bénévole aux Restos du Cœur, ne faiblit pas. Ce mardi, Louis Aliot, le maire de Perpignan, a publié une vidéo sur son compte X où il annonce que la femme, 60 ans, « commencera (à travailler) au CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) de la ville à partir de juin ». « Son cas n’est pas unique et nous devons continuer à nous battre pour aider les plus vulnérables de nos compatriotes.», poursuit le vice-président du Rassemblement national.
« Son cas» comme le dit Louis Aliot, s’est révélé à tous lors d’un cri de colère poussé par le sexagénaire lors d’une interview sur TF1en marge d’un meeting du parti de droite nationaliste le 1er mai à Perpignan.
« J’suis au RSA et on a du mal à vivre, on n’arrive pas à payer les factures, on a des huissiers, on a des menaces de tout« , a déploré Colombe, se présentant comme une conseillère en insertion professionnelle au chômage et bénévole aux Restos du coeur »depuis 1990« . Largement relayée sur les réseaux sociaux, la vidéo a suscité de nombreuses réactions politiques.
Comme indiqué dans nos colonnes, les Restos du Cœur l’avaient poussé vers la sortie, estimant que prendre la parole constituait une violation du principe de neutralité de la charte de l’association. Mais, compte tenu de l’ampleur de la polémique, les Restos du Cœur ont accepté lundi de le rétablir.
« C’est une citoyenne comme les autres, assure Louis Aliot ce mardi. C’est une dame avec un très grand cœur et qui ne fait pas de politique. Mais elle a l’âme ancrée dans le corps, l’entraide et la solidarité en elle.
L’élu local, à la tête de la mairie de Perpignan depuis 2020, réfute toute reprise politique. « Si elle avait été communiste, cela aurait été pareil »il assure.