Collet tacle le public de Bercy qui « manque de ferveur » après la finale perdue contre Team USA
Déçu après la défaite de l’équipe de France en finale du tournoi olympique de basket face à Team USA samedi soir, le sélectionneur des Bleus Vincent Collet estime que le public de Bercy n’a pas été à la hauteur de l’événement. Et n’a pas suffisamment poussé son équipe en fin de match face aux stars américaines.
Une défaite et des regrets pour Vincent Collet. Après un parcours en montagnes russes aux Jeux Olympiques, l’équipe de France de basket s’est qualifiée pour la finale des JO. Une finale de rêve face à Team USA. Mais une finale perdue 98-87 qui a laissé un goût amer à Vincent Collet qui s’attendait à une ambiance plus chaleureuse à Bercy. « J’ai très clairement ressenti le manque de ferveur ce soir, probablement dû au prix des places. Je m’en doutais. » Et le coach français de poursuivre : « Quand on revient à trois points en fin de match, la salle devrait commencer à fondre et ça n’a pas été le cas. »
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« Nous savions que les Américains seraient plus prêts que contre la Serbie »
Avant d’aborder le public, Vincent Collet a vite compris que la Team USA, passée tout près de l’élimination en demi-finale face à la Serbie, ne prendrait pas cette finale face aux Bleus avec complaisance : « On savait que ce serait dur et que les Américains seraient plus prêts que jeudi au début de la demi-finale. Dès le début, on a vu que leur engagement n’était pas le même. On a raté des petites choses qu’on ne peut pas se permettre de rater si on veut battre les Américains. Avec un pourcentage de lancers réussis différent, on aurait pu vraiment les rattraper, voire les dépasser. On ne sait pas si le résultat aurait été le même. »
A 61 ans, celui qui est en poste depuis 2009 devrait quitter son poste après les JO : « Normalement, je terminerai. C’est un match dont je me souviendrai longtemps. C’est pour ça que j’ai des regrets : j’ai rêvé qu’on puisse faire encore mieux, même si je suis très fier de ce que les joueurs ont accompli depuis le début de la préparation », conclut Vincent Collet.
