Collectes, sensibilisation… 3 idées pour une mer sans déchets
► Coquillages, collections et ateliers
En dix ans d’existence, l’association Les mains dans le sable a collecté plus de 60 tonnes de déchets sur les 905 kilomètres de littoral morbihannais. Selon elle, l’équivalent est déversé toutes les trois minutes dans l’océan. Ces chiffres vertigineux illustrent l’ampleur de la pollution subie par le littoral.
Comme son nom l’indique, l’association met en place chaque mois des collectes de plage, avec ses bénévoles. Surtout, elle s’attaque à la racine du problème en sensibilisant les Morbihannais à réduire leurs déchets et à prendre conscience de la richesse naturelle du littoral à travers des conférences et des ateliers. À ce jour, Hands in the Sand a mobilisé plus de 25 000 bénévoles et organisé plus de 400 événements.
► Petit guide anti-pollution
L’ONG The SeaCleaners, basée à Trinité-sur-Mer, œuvre pour assainir les océans. Préserver l’intégrité de leurs fonctions est essentiel au bon équilibre planétaire. Il reste encore à comprendre l’impact de la pollution plastique sur ces écosystèmes et sur la santé humaine.
Pour ce faire, l’association a mis en ligne gratuitement sur son site Internet un « guide anti-pollution plastique pour tous ». Comment une bouteille finit-elle dans le cycle de l’eau et finalement dans nos assiettes ? Ce petit guide y répond et présente clairement les solutions qui permettent d’agir pour des océans plus propres, en commençant par réduire la production de plastique. Le tout soutenu par des données et des infographies.
► En route vers une vie sans gaspillage
Partir vivre deux mois sur un bateau, participer aux collectes de déchets lors des escales en France et sensibiliser à la préservation des océans. Pour la troisième année consécutive, l’association Les Ailes de l’Océan organise cette expédition à bord du Scyllavoilier de 28 mètres de long.
Neuf volontaires embarquent aux côtés d’un capitaine, d’un ingénieur en chef et d’un chef de projet et embarquent pour mener une vie zéro déchet. A bord, l’équipage minimise son impact environnemental, en mangeant par exemple des plats végétariens. Une nouvelle expédition sera également lancée en Gironde. L’idée? Retourner à la source des déchets trouvés dans les océans, souvent transportés depuis les villes par les fleuves.