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Coca-Cola se défend après les accusations

Coca-Cola se défend contre la présence de microplastiques

L’association Agir pour l’Environnement a commandé des analyses à deux laboratoires pour étudier des échantillons prélevés sur des bouteilles de Coca-Cola et de Schweppes Indian Tonic, après plusieurs ouvertures. Les résultats sont inquiétants : Des tests infrarouges révèlent la présence de six polymères différents. En effet, ils confirment une contamination par des microplastiques. Pour Coca-Cola, la concentration de ces microparticules atteint 46 par litre, tandis que pour Schweppes, ce chiffre monte à 62 microparticules par litre.

En réponse à ces résultats, Coca-Cola affirme sa position en déclarant qu’il existe actuellement «Aucune preuve scientifique ne suggère que l’ingestion de particules de plastique soit préoccupante pour la santé humaine« . Une déclaration basée sur les avis des agences sanitaires. De son côté, Schweppes assure que ses emballages sont conformes aux »les exigences strictes de qualité alimentaire fixées par les autorités sanitaires françaises et européenness », ajoutant que les microplastiques, « s’ils étaient présents« , ne sont pas incorporés intentionnellement dans leurs produits.

Réaction à la critique scientifique et sociale

Les microplastiques mesurent généralement moins de cinq millimètres, soit environ 70 fois plus fins qu’un cheveu humain. Bien que leur impact sur la santé humaine soit encore mal compris, Des études suggèrent qu’ils peuvent provoquer des réactions allergiques et des lésions cellulaires.En réponse à ces inquiétudes, Coca-Cola et Schweppes soulignent l’absence de consensus scientifique concernant les effets de ces particules sur la santé humaine. Cette stratégie vise clairement à apaiser les consommateurs tout en détournant les critiques de l’association Agir pour l’Environnement.

L’enquête de l’association suggère que l’origine des microplastiques identifiés pourrait être liée à la dégradation des bouchons en plastique. Cette hypothèse met en évidence l’instabilité moléculaire des matériaux utilisés. Mais pour l’instant, les solutions alternatives peinent à émerger.


Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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