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Clermont concède une cruelle défaite face aux Sharks en demi-finale

Les Auvergnats se sont inclinés face à une équipe sud-africaine plus disciplinée et efficace, au terme d’une rencontre serrée.

France Télévisions – Éditorial Sport

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Les Clermontois ont longtemps mené mais ont perdu en demi-finale de Challenge Cup face aux Sharks, samedi 4 mai 2024. (GARETH FULLER/MAXPPP)

Clermont ne sauve pas sa saison. Les Jaunards ont été battus par les Sharks en demi-finale de la Challenge Cup (32-31), samedi 4 mai, au stade Twickenham Stoop de Londres, domicile des Harlequins emprunté pour l’occasion. Déjà en difficulté en Top 14, dixièmes et hors course pour les phases finales, les joueurs de l’ASM abandonnent leurs espoirs de titre européen dans une compétition qu’ils ont remportée à trois reprises (1999, 2007, 2019).

Au terme d’un match qui a tenu toutes ses promesses entre les deux meilleures attaques de la compétition, Clermont est passé tout près d’un succès de prestige face à une équipe sud-africaine emmenée par sept champions du monde en titre, dont toute la première ligne (Nche, Mbonambi, Koch ).

Clermont pénalisé et puni

La ligne arrière clermontoise, réduite de deux cadres (George Moala et Alivereti Raka), a néanmoins fait des merveilles en première période, bien épaulée par une première ligne très active et dominante en mêlée, à l’image du pilier géorgien Giorgi Beria.

Mais les Clermontois ont été aussi justes offensivement qu’indisciplinés défensivement dans le premier acte, offrant six penaltys dangereux à leurs adversaires, convertis en points par le buteur infaillible Siya Masuku, auteur de 27 points samedi (100% de réussite). Sous les yeux de Siya Kolisi, capitaine de l’Afrique du Sud et joueur du Racing 92 venu voir ses coéquipiers en sélection, les Sharks n’avaient plus que dix points de retard à la pause (28-18).

« Avec l’indiscipline de la première mi-temps, nous sommes devant, mais nous n’aurions pas dû en prendre 18 car nous n’avons jamais été en danger », a confié le talonneur Etienne Fourcade au micro de France 3, après la rencontre. Les Sharks ont en effet attendu l’heure de jeu pour inscrire leur premier essai grâce à Vincent Koch, avant que l’ailier Makazole Mapimpi ne donne l’avantage décisif aux Sud-Africains.

Menés 18-31, les Sharks mènent désormais d'un point.  Après Vincent Koch, c'est Makazole Mapimpi qui a marqué un essai.  Siya Masuku le transforme et permet à son équipe de mener 32-31 à 10 minutes de la fin du temps réglementaire.

1/2 finale : les Sharks repassent devant à 10 minutes de la fin du match
Menés 18-31, les Sharks mènent désormais d’un point. Après Vincent Koch, c’est Makazole Mapimpi qui a marqué un essai. Siya Masuku le transforme et permet à son équipe de mener 32-31 à 10 minutes de la fin du temps réglementaire.

Les joueurs de l’ASM, longtemps confiants dans leur solidité balle en main et solides sur les tacles, ont cédé en fin de match. Laissant leurs adversaires dans le match en concédant deux fois plus de penaltys malgré une domination assez nette (60% d’occupation et trois essais à zéro en première période), les Jaunards ont manqué d’énergie en fin de match.

Le demi volant Anthony Belleau, qui a réalisé tous les bons coups en première mi-temps, a illustré l’impuissance de son équipe dans le deuxième acte. A l’origine du premier essai de Joris Jurand (6e) sur un lancement de jeu audacieux dans son camp, l’ouvreur de l’ASM a ensuite offert un caviar à son ailier, en diagonale au pied (21e), avant de relancer l’arrière Alex Newsome. dans le but à l’issue d’une belle combinaison (31e). Mais il s’est montré beaucoup moins inspiré en seconde période, renvoyant trop de ballons par précipitation, à l’image des dernières munitions qu’il a envoyées en touche.

« On a fait une très bonne première mi-temps, mais on a un peu repris nos habitudes en seconde période en les laissant jouer », a déploré le pilier Rabah Slimani après le match. Les Sharks disputent leur première finale depuis leur intégration aux compétitions européennes, et affronteront les Italiens de Benetton Treviso ou les Anglais de Gloucester.

Cammile Bussière

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