Le temps passe sans avoir aucune influence sur les titres de Claude François qui ne vieillit pas du tout. Alexandria Alexandra, Magnolias pour toujours, Belles ! Beau! Beau!… Le chanteur tragiquement disparu à l’âge de 39 ans a laissé derrière lui un catalogue rempli de succès qui rapportent de gros profits à ses héritiers.
Invité sur le plateau de l’émission Buzz TV, diffusée sur TV Magazine le 9 avril, son fils, Claude François Junior, a levé une banderole sur gestion du patrimoine de son père.
Claude François Juniorqui consacre une partie de sa vie professionnelle à la gestion du patrimoine de Claude François, axée notamment sur le cas de la chanson Comme d’habituderepris sous le nom de Mon chemin internationalement. Depuis le décès de Claude François, plus de 35 millions de disques ont été vendus, soit autant de disques que du vivant de l’artiste. Mélodie française la plus diffusée dans le monde, cette chanson est aussi un vrai jackpot. Interrogé sur la somme que lui rapporte cette chanson, Claude François Junior a tenté d’esquiver la question en répondant « Je ne parle pas d’argent, c’est vulgaire !.
Il accepte toutefois d’en dire un peu plus, précisant que ce titre à lui seul est rentable.un nombre avec six zéros« . Concernant le catalogue de son père, il explique en avoir vendu une partie à dix investisseurs, dont Xavier Niel. « Je peux arrêter de travailler » annonce-t-il, les droits collectés et partagés avec son frère étant suffisants, « à condition que les droits soient également protégés, également utilisés« , il explique. « Mais apparemment rien, mon chemin dépasse largement Claude François en termes de droits (…) C’est colossal.»
Cette chanson chantée par les plus grands et qui a fêté ses 50 ans en 2019, a eu plus d’une vie et a été chanté en plusieurs langues. C’est en 1967 que le compositeur Jacques Revaux écrit la musique de ce qui deviendra un tube, après que Claude François eut placé les paroles de Comme d’habitude.
La chanson connaît un grand succès mais c’est quelques mois plus tard qu’elle accède à une renommée mondiale, en 1969, sous le nom Wy Maiavec des paroles en anglais écrites par Paul Anka et chanté par Frank Sinatra. Aujourd’hui, révèle le fils de Claude François, une grande partie des revenus qu’elle rapporte vient de la publicité et étonnamment, elle est aussi devenue la chanson « le plus joué lors des cérémonies funéraires« .