L’ancien gardien des Flyers de Philadelphie, Carter Hart, s’est vu refuser l’entrée aux États-Unis après avoir été accusé d’agression sexuelle.
C’est ce qui a été révélé lors des audiences préliminaires du procès dans lequel quatre autres joueurs de hockey sont accusés.
• A lire aussi : CJUE : l’un des accusés aurait raccroché ses patins
• A lire aussi : CJUE : Cinq accusés n’ont pas besoin de comparaître devant le tribunal
La semaine dernière, les avocats des cinq accusés dans cette affaire ont présenté leurs arguments afin que leurs clients obtiennent du juge la permission de ne pas assister à cette étape du processus judiciaire. Ils l’ont obtenue.
Dans le cas de Hart, l’affidavit indique qu’il souhaite quitter l’Alberta pour s’installer au Tennessee afin de se former à temps plein et qu’il a engagé un avocat spécialisé en immigration parce qu’il s’est vu refuser l’entrée aux États-Unis après avoir été inculpé.
Hart et quatre autres membres de l’équipe junior du Canada font face à des accusations d’agression sexuelle. L’été après avoir remporté l’or aux championnats du monde de 2018, ils auraient participé à un viol collectif après un événement de Hockey Canada à London, en Ontario.
Les autres accusés sont Dillon Dubé, Michael McLeod, Alex Formenton et Cal Foote. Les deux premiers évoluent actuellement dans la Ligue continentale de hockey, tandis que Formenton a mis un terme à sa carrière de hockeyeur pour travailler dans le domaine de la construction.
Hart a été sélectionné au deuxième tour (48e au total) du repêchage de 2016 par les Flyers de Philadelphie. Il a joué 227 matchs avec l’équipe. Le gardien a été libéré par son équipe de la Ligue nationale de hockey, tout comme les autres accusés. Ils sont tous des agents libres sans restriction dans le circuit Bettman.
journaldemontreal