Circuit d’Albi. Une solution en vue ?

Mercredi après-midi, une réunion s’est tenue au Séquestre en présence de 5 représentants des riverains du circuit, autant de responsables de l’association de défense des équipements, du maire du Séquestre et du préfet du Tarn.
Pour une fois sur le dossier du circuit, François-Xavier Lauch, le préfet, et Gérard Poujade, le maire du Sequestre sont d’accord. Nous allons dans la bonne direction. Et le maire du Séquestre est même optimiste quant à trouver une solution qui satisfasse tout le monde d’ici septembre.
Mercredi après-midi s’est tenue une réunion de médiation entre les différentes parties. Cinq représentants des riverains, autant d’associations de défense du circuit et deux représentants des collectivités dont dépend le circuit pour son fonctionnement. Le préfet qui délivre l’agrément et autorise les courses. Et le maire du Receveur, qui est l’autorité communale et donc le garant de la santé des habitants.
Cette rencontre a permis à chacun de présenter son point de vue. Les riverains ont pu raconter aux associations l’enfer qu’ils avaient traversé pendant 8 ans où le circuit pouvait fonctionner jusqu’à 200 jours par an. Même si les échanges ont pu être tendus au départ, les deux parties ont dialogué et sont même restés à échanger après le départ des autorités. D’autres rendez-vous sont prévus dans les semaines à venir.
L’objectif du préfet est de satisfaire les deux parties en développant une activité économique respectueuse du code de la santé publique, tout en assurant la tenue des courses du patrimoine. C’est une dizaine de jours par an.
Une solution à laquelle s’est joint le maire du Séquestre, qui avait rencontré le préfet en tête-à-tête auparavant. Au lieu d’attaquer leurs actes respectifs devant les tribunaux, les deux hommes auraient agi sur le fait de prendre un texte commun avant le 1er septembre limitant à seulement dix jours les manifestations dédiées aux moteurs thermiques. Tout en travaillant à réduire les nuisances sonores.
Du côté des riverains, si on veut continuer à échanger, on reste prudent. Un peu échaudé par les promesses du passé. Et on rappelle que ce qui était acceptable dans les « années 80 » ne l’est plus forcément au vu du décret de 2017 portant code de la santé publique.
En attendant, ce week-end, l’Historic Tour se tiendra bien. Mais si le seuil de bruit est dépassé, il est fort probable que des plaintes soient à nouveau déposées. Cette fois contre la mairie d’Albi, aujourd’hui gestionnaire du circuit.