Santé

Cinquième cas de chikungunya détecté à Saint-Louis

La Réunion fait face à un cinquième cas autochtone de chikungunya, cette fois à Saint-Louis. L’Agence régionale de santé (ARS) renforce ses actions de prévention et de lutte contre les moustiques sur l’île. Les autorités appellent la population à la vigilance pour ralentir la propagation du virus.

Écrit par NP – Jeudi 12 septembre 2024 à 18h09

Un cinquième cas autochtone de chikungunya a été confirmé à La Réunion, cette fois dans la commune de Saint-Louis. L’Agence régionale de santé (ARS) précise que la personne concernée, diagnostiquée par PCR, n’avait pas voyagé récemment et n’a pas de lien direct avec les quatre premiers cas survenus à Saint-Gilles-les-Bains.

Les équipes de l’ARS, en coordination avec les services municipaux, interviendront demain à Saint-Louis pour mener des actions de sensibilisation auprès des habitants et réaliser des traitements aux abords des habitations. En parallèle, les équipes restent mobilisées à Saint-Gilles-les-Bains, où les premières interventions avaient été mises en place.

Un risque épidémique croissant

Avec ce nouveau cas à Saint-Louis, la situation épidémique sur l’île inquiète les autorités sanitaires. Le nombre de cas confirmés (quatre à Saint-Gilles et un à Saint-Louis) suggère une circulation active du virus dans plusieurs communes de l’île.

Face à cette situation, l’ARS a renforcé ses actions de prévention et de lutte contre les moustiques. Les habitants de l’île, notamment ceux de Saint-Louis et de Saint-Gilles-les-Bains, sont invités à redoubler de vigilance en se protégeant des piqûres de moustiques, en éliminant les gîtes larvaires et en consultant rapidement un médecin dès l’apparition des symptômes.

Mesures de contrôle renforcées

Dans les deux communes concernées, la stratégie d’intervention mise en œuvre par l’ARS comprend plusieurs volets :

  • Encouragement à consulter un médecin et à réaliser des analyses de laboratoire en cas de symptômes évocateurs du chikungunya ;
  • Traitements insecticides et larvicides autour des épidémies pour éliminer les moustiques porteurs du virus ;
  • Sensibiliser les résidents aux mesures préventives, telles que l’utilisation de répulsifs et l’élimination des gîtes larvaires ;
  • Distribution de répulsifs aux personnes les plus vulnérables.

Les professionnels de la santé et les services d’urgence ont également été alertés pour réagir efficacement à tout nouveau cas suspect.

Face à cette menace, l’ARS rappelle l’importance de la mobilisation collective pour endiguer la propagation du virus sur l’île.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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